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Les joueurs doivent-ils regretter le cap salarial ?

À mes yeux, les débats entourant le cap salarial sont passionnants.

Même s’il est souvent critiqué, il faut bien avouer que l’instauration du cap salarial, suite au lock-out de 2004, a permis de disperser le talent aux quatre coins de la ligue.

Et grâce à cela, on a le droit à des matchs bien plus envoûtants ; les matchs faciles n’existant (presque) pas. 

Ceci étant dit, le cap salarial limite tout de même le salaire des vedettes, et certains commencent à s’en plaindre.

Il y a de cela quelques mois, j’avais écris un long texte concernant l’implantation d’un soft cap, un peu comme dans la NBA. Cela permettrait aux McDavid, Crosby ou encore Kucherov de ce monde de gagner beaucoup plus d’argent qu’ils n’en font actuellement.

Parce que, ne nous leurrons pas : ces superstars rayonnent non seulement sur la glace, mais également en dehors, et c’est les équipes qui en profitent. Ce sont ces joueurs-ci qui attirent les foules dans les amphithéâtres.

Comme énoncé dans mon billet datant du 25 octobre, la LNH peut s’inspirer du cap salarial de la NBA. Il est beaucoup plus flexible. 

On revient cependant toujours à la même discussion : la parité dans la ligue. Avec un «soft cap», plusieurs équipes se détacheront du lot (notamment les plus riches) et le spectacle en prendrait certainement un coup.

Qui veut voir toujours la même équipe gagner la coupe Stanley à chaque année ? 

La singularité de la Ligue nationale est justement basée sur ce fonctionnement : presque toutes les équipes ont une chance de gagner.

Par contre, ça ne veut pas dire qu’il faut garder le système tel qu’il est actuellement. Les étoiles de la ligue ont le droit de gagner l’argent qu’elles méritent, et ça passe par une nouvelle formule du cap salarial.

Mais après, c’est plus facile à dire qu’à faire. Surtout que le système actuel rend Gary Bettman et ses sbires extrêmement heureux…

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