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Les joueurs des Jets dévoilent qui est le vrai Ben Chiarot

À Montréal, Ben Chiarot est reconnu comme un homme de peu de mots. Par exemple? En marge de son retour à Winnipeg, là où il a disputé les premières saisons de sa carrière, il a répondu aux journalistes une réponse de quelques secondes sur le bonheur qu’il ressent  par rapport à son retour.

À vous de juger, mais ce n’est pas la réponse la plus passionnée de l’histoire.

Voilà pourquoi il peut être reconnu comme un joueur plus réservé. Toutefois, selon certains membres des Jets, il n’en est rien.

Prenons le cas de Josh Morrissey. Le jeune défenseur est devenu un grand ami de Chiarot en raison de l’attention portée par le plus vieux des deux (Chiarot) alors que Morrissey débutait sa carrière chez les pros, à St. John’s. Ils sont depuis restés proches, ce qui fait en sorte qu’il connaît bien son caractère.

Benny peut être le centre de l’attention dans le vestiaire pour les blagues. Il peut mettre de l’ambiance, c’est sûr. Il a tellement d’histoires.. On le taquinait avec toutes sortes de trucs. Il a toujours quelque chose à dire et il a de la répartie. Dans le vestiaire, pendant une journée tranquille, il est plutôt bon pour faire embarquer les gars. – Morrissey

Ce dernier a aussi ajouté qu’il était très heureux de voir les succès de Chiarot depuis son arrivée à Montréal.

Même son de cloche du côté de Paul Maurice, son ancien pilote chez les Jets. Il comprend qu’avec la confiance à laquelle il a droit chez le Canadien, cela l’aide à s’épanouir.

Maintenant, il est dans un rôle principal. Il est arrivé au dernier niveau où il joue des minutes importantes contre les meilleurs joueurs de l’équipe adverse chaque soir. Il s’est entraîné pour ça et il s’y est pris de la bonne façon. Il a travaillé dur pour y arriver. C’est un gars qui se met en forme en été. Il l’a mérité. Tu es heureux pour ces gars-là.

Il est une véritable histoire de progression pour un défenseur de la LNH. – Maurice

L’entraîneur-chef a aussi déclaré qu’il savait que Chiarot avait le potentiel de devenir un défenseur de première paire, lui qui se débrouillait bien avec Dustin Byfuglien à ses heures. Même son de cloche pour Pascal Vincent, qui l’a côtoyé pendant quelque temps. Il a dit savoir qu’il avait du potentiel et qu’il était une très bonne personne.

Plus on regarde ça, plus il est facile de se dire que Marc Bergevin a frappé un coup de circuit en le signant.

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