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Les Hurricanes tricheraient pour améliorer leurs statistiques avancées

Je faisais un petit tour dans la section statistiques du site de la Ligue Nationale, comme je le fais souvent, et j’ai décidé, cette fois-ci, de jeter un oeil aux statistiques un peu moins conventionnelles.

La première chose que j’ai remarquée?

Les Hurricanes de la Caroline mènent le circuit, dans le domaine des statistiques avancées. Dans le tableau représentant le classement du pourcentage de lancers dirigés vers le filet, qui représente le Corsi, si je ne m’abuse, les Canes mènent la parade, tout juste devant les Bruins et le Lightning.

À partir de là, on se demande : comment est-ce possible? Comment la onzième pire équipe du circuit peut-elle mener à un chapitre aussi important?

La réponse se trouve dans le dernier 31 Thoughts d’Elliotte Friedman, près de la vingtième minute. 

L’insider révèle que les Hurricanes ont une réputation malhonnête pour ce qui est de compter les tirs au but. C’est donc dire que certains tirs qui ne devraient pas être comptabilisés le sont et que certains qui devraient l’être ne le sont pas. Tout ça peut affecter le pourcentage d’efficacité des gardiens… Mais aussi le Corsi.

Parce que n’oubliez pas : le Corsi est une statistique basée (en partie) sur les tirs qui se rendent au filet, qui jouent un rôle primordial dans la comptabilisation. Si le nombre de tirs est exagéré (ou réduit), il y a un effet direct sur les statistiques.

Un effet qui semble voulu, selon l’interprétation qui en est faite. Le Corsi de l’équipe deviendrait donc meilleur… Tandis que le pourcentage d’efficacité des gardiens prendrait une claque.

Ridicule, dites-vous? Attendez…

Jeff Marek a également ressorti une histoire qui date de nombreuses années afin de prouver que ce sont des choses qui sont bien réelles. La stratégie consistant à tricher dans la colonne des statistiques n’est pas née d’hier… Et auparavant, elle était utilisée pour arnaquer les autres équipes.

Vers la fin des années 1990, les Oilers d’Edmonton auraient volontairement ajouté plusieurs mises en échec au profil de Dan McGillis, un jeune défenseur, afin d’augmenter sa valeur marchande. Ce dernier obtenait donc, en fin de compte, une douzaine de mises en échec par match.

Les Flyers ont mordu. Mais en mordant, ils ont infecté la main du directeur général des Oilers, à l’époque, puisque l’effet d’arnaque qu’on avait tenté de créer s’est retourné contre Edmonton.

McGillis a inscrit 45 points, en 1998-1999, et 49 points (dont 14 buts), en 2000-2001, avec les Flyers, tandis que le joueur acquis en retour, le fameux Janne Niinimaa, n’a pu surpasser ces performances (en tant qu’attaquant).

Échec et mat. 

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