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Les débats du vendredi: Eberle/Montréal, Weiss et Brodeur!

Bon vendredi tout le monde!

J’espère que vous êtes bien au chaud avec le froid glacial qui survient en ce moment!

Bon… j’exagère peut-être un peu.

Une chose est sure: ce n’est pas le CH qui nous réchauffe tant le coeur cette semaine.

Week-end désastreux contre Buffalo (est-ce que Gorges et Gionta leur ont dit tous nos secrets?), une belle victoire contre le Colorado stressante à la fin et l’autre là… le match contre le Wild… palpitant comme toujours…

Et maintenant, deux matches en deux soirs contre Chicago et Dallas. Ça nous brise l’espoir un peu, hein?

Affronter Chicago quand tu es dans le trouble, c’est aussi réconfortant qu’engager Guy Turcotte comme gardienne.

Plusieurs grosses nouvelles ont frappé le monde du hockey cette semaine aussi et les débats d’aujourd’hui tourneront autour d’elles!

1) Jordan Eberle sur le marché des transactions?

Chaque fois que je vois des nouvelles sur ce dossier là, je n’en reviens pas.

Pourquoi échanger un attaquant de sa trempe quand tout le monde sait que ce n’est pas lui le problème?

Les Oilers qui échangent Eberle en ce moment, c’est l’équivalent de voir un gars avoir une innondation dans sa cave et que pour régler ça, il appelle Videotron pour renégocier son forfait internet.

Tu ne focus pas à la bonne place, monsieur MacTavish!

Quand t’as mal au genou, est-ce que le docteur veut te faire une lobotomie, Craig? Quoi que la manière que tu gères ton club, c’est peut-être déjà fait…

On dirait que le club est géré par eux autres.

Les rumeurs l’envoient à Boston en ce moment. Ça serait terrible pour nous ça.

Ma question est donc la suivante:

Les Canadiens se sont informés du prix que ça couterait pour l’acquérir auprès des Oilers. Que seriez vous prêts à payer pour avoir Eberle?

J’adore ce joueur. Je serais donc prêt à payer plus que la majorité je crois.

Plekanec dans le deal? Go. Beaulieu? Go. Eller et Beaulieu et un choix? Go.

Selon moi, c’est en plein ce qui manque à l’attaque de Montréal: un bon ailier droit offensif et créatif.

Vous, vous donneriez quoi? Où serait votre limite?

2) Le retour de Stephen Weiss

Je ne sais pas pour vous, mais quand j’ai commencé à faire des pools de hockey, Stephen Weiss était pratiquement un «must» dans ton équipe.

Et il a disparu.

Une blessure à long terme en Floride. Il signe ensuite à Détroit où il ne joue que 26 parties, amassant seulement 2 buts et 2 passes.

Il se blesse encore tout au long de la saison.

Et maintenant, il revient à la vie après avoir raté le début, encore blessé.

À date, il a marqué 4 buts et ajouté 5 aides en 7 parties seulement! Et un différentiel de +4.

Quel retour!

Et n’oublions pas qu’il n’a que 31 ans.

Selon vous, est-il revenu pour de bon ou reviendra-t-il sur terre? Ou reviendra-t-il à l’infirmerie?

Pour ma part, je ne sais pas. J’ai le feeling que d’avoir confiance en la santé de Weiss est aussi intelligent que d’avoir confiance en la sobriété de Charlie Sheen.

3) Le retour de Martin Brodeur

Avouez, ça fait un étrange feeling de le voir dans un autre uniforme, n’est-ce pas?

Je vais vous avouer que j’aime beaucoup Brodeur, ses entrevues, sa carrière, ses statistiques et l’ensemble de son oeuvre.

Et que rien ne pourra jamais enlevé ses accomplissements sur la glace.

Perdre sa fortune au casino, joindre un groupe de musique de type «boys band», ouvrir un restaurant de déjeuners avec des jeux de mots comme «Ouverts du Martin jusqu’au soir!» ou «Les Brod-heures d’ouvertures: …»

Je lui pardonne tout, et j’admire sa carrière.

Malgré tout ça, je ne peux jamais m’empêcher de penser à son divorce médiatisé quand il était au New Jersey chaque fois que je le vois en entrevue.

Une histoire d’adultère qui lui a coûté des millions.

Pourquoi je pense à ça? Parce que ça me fait rire. Et ça n’a rien à voir avec sa vie personnelle. Je ne ris aucunement de lui, de ce que lui et sa famille ont vécu ni des émotions en jeu dans tout ça.

C’est la situation qui me vient en tête qui me fait rire.

Une relation sexuelle coûte des millions. C’est plus cher que dans «Proposition Indécente» avec Demi Moore et Robert Redford.

Si une relation sexuelle me coûte des millions… c’est bien mieux d’être une belle expérience!

Si ça me coûte des millions, je veux que pendant l’acte, la fille fasse mes impôts et le backwash de ma piscine. Elle me nourri de Doritos pendant les préliminaires et elle joui des Skittles.

Rien de moins.

Parce que si c’est pour être une histoire d’étoile ou qu’elle pleure parce qu’elle a trop bu, ça ne vaut pas des millions ça. Ça vaut 30$ de shooters au Radio Lounge.

Je déconne, je sais que l’histoire de Brodeur a bien fini puisque cette femme est devenue sa conjointe. Et comme je dis, cette dérape n’a rien à voir avec la vie personnelle de Brodeur, c’est juste l’image que je me créé avec la vieille nouvelle.

Hier, il a été quand même bon contre Nashville. Comment voyez-vous le reste de la saison?

Personnellement, je crois qu’il va avoir de la misère au début. À s’adapter à la vitesse du jeu, au jeu de l’ouest, aux joueurs qu’il ne connait pas.

Mais éventuellement, il va retrouver ses repères et il va être très solide. Il va être le gardien efficace et réconfortant que Miller devait être la saison dernière.

Je prédis une belle fin de saison à Brodeur et que les bonus de son contrat vont s’accumuler rapidement!

Et vous?

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