Les Coyotes, dans les dernières minutes, ont annoncé qu’ils plaçaient Alex Galchenyuk sur le ballottage inconditionnel afin de mettre fin à son contrat.
L’ancien du CH, rappelons-le, était agent libre sans restriction le 1er juillet et il s’était entendu avec l’organisation de l’Arizona sur les termes d’un contrat d’un an, une entente qui lui aurait rapporté 775 000 $ pour la saison 2023-2024.
Le club ne veut pas commenter le dossier pour l’instant, ce qui rend le tout bizarre.
Très bizarre, même. Notons aussi que l’Association des joueurs est en train d’étudier la situation :
The Arizona Coyotes have placed forward Alex Galchenyuk on unconditional waivers for purposes of terminating his contract. The Club will have no further comment at this time.
— Arizona Coyotes PR (@AZCoyotesPR) July 13, 2023
Visiblement, ça sent la fin pour « Chucky » dans la LNH. Il est difficile de croire qu’il aura une (autre) chance de se faire valoir au sein du circuit Bettman, ce qui est un dommage dans un sens parce qu’il n’a que 29 ans.
Cela dit, il ne faudra pas être surpris de le voir signer un nouveau contrat en Europe. Les joueurs qui se retrouvent dans cette situation décident habituellement de quitter l’Amérique du Nord afin de poursuivre leur carrière de l’autre côté de la planète.
Je me demande justement si en Europe, il aura l’occasion de jouer dans un plus gros amphithéâtre que celui des Coyotes de l’Arizona. Hehe.
Sur une note plus sérieuse, notons que les Wings ont fait la même chose avec Filip Zadina dans les derniers jours, mais ce dernier a été en mesure de se trouver du boulot assez rapidement puisqu’il n’a que 23 ans et parce qu’il a encore le potentiel d’éclore dans la LNH.
Le discours est différent pour Galchenyuk, lui qui a 29 ans et qui a fait plusieurs clubs depuis son départ de Montréal.
Prolongation
Rappelons qu’il s’agissait de son troisième séjour dans le désert.
Les Coyotes le connaissent très bien et c’est ce qui explique pourquoi la décision demeure mystérieuse. J’ai hâte d’avoir plus de détails concernant l’histoire parce que, bien franchement, j’ai un peu de la misère à comprendre en ce moment.
Et je suis persuadé que c’est le même discours pour vous.