Depuis la saison 2015-16, les contestations sur un but sont devenues très récurrentes. Elles peuvent changer à elles seules la dynamique d’un match, et plusieurs exemples abondent en ce sens.
Qui plus est, on a souvent eu le droit à des controverses entourant ces contestations. Sans être parfait, ce système est toutefois utile et permet de limiter les erreurs de la part des arbitres, même si ce n’est malheureusement pas toujours le cas.
Ceci dit, les contestations ne sont vraiment pas gage de succès, et les statistiques le montrent.
LNH : Beaucoup de contestations, peu de succèshttps://t.co/17jXlt0sHz pic.twitter.com/Fl37vGfHV0
— TVA Sports (@TVASports) March 17, 2019
Du côté du Canadien, Claude Julien a procédé a 10 contestions, mais n’en a remporté que 40%. De plus, Montréal s’est vu refuser un but à 4 reprises, ce qui représente un total similaire aux Bruins et aux Sénateurs.
Les grands perdants sont les Flames de Calgary, qui se sont vu retirer 7 buts après révision par les officiels.
Dans la LNH, 236 contestations ont été émises jusqu’à maintenant, avec un taux de succès de seulement 38.1%. Toutefois, et pour avoir un peu de chance de son côté, il fallait visiblement prendre sa chance sur les hors-jeu : 66% des révisions pour hors-jeu ont été un succès.
Pour les obstructions sur les gardiens, les entraîneurs n’ont réussi leur pari que dans 26% des cas, soit 37 fois sur 145.
Bref, les contestations ne sont vraiment pas gage de succès…