Les Canadiens sont choyés de pouvoir compter sur Nick Suzuki comme capitaine
Crédit: Capture d'écran / RDS

Nous sommes (déjà) le 3 septembre et même si officiellement, l'été n'est encore terminé, disons que le retour de la routine régulière de la rentrée a pas mal mis la hache dans mon été 2025.

L'été, au Québec, il se terminera le 22 septembre cette année.

Vous savez quoi ? Le 22 septembre, c'est aussi la date du premier match préparatoire des Canadiens de Montréal cette année. J'ai toujours soupçonné le peuple québécois de calquer son calendrier sur celui du CH…

À moins de deux semaines du tournoi de golf annuel de la Fondation des Canadiens pour l'Enfance, Eric Engels a eu la chance de s'entretenir pendant une vingtaine de minutes avec le DG des Canadiens Kent Hughes.

Le texte est disponible sur le site de Sportsnet.

On s'entend, ce n'est pas dans ce genre de textes léchés que l'on va apprendre des informations touchées ou importantes, mais il y a quand une portion du texte d'Engels qui a suscité mon intérêt : celui sur le leadership du capitaine Nick Suzuki.

Kent Hughes s'est dit heureux de voir autant de ses joueurs patiner à Brossard durant l'été, ce qui n'arrivait jamais avant…

Ils étaient souvent une dizaine par jours durant les mois de juillet et d'août, et ils étaient une vingtaine hier, deux semaines avant l'ouverture du camp d'entraînement.

Et le DG du Canadien a ajouté que le capitaine avait aidé à ce que cette mission collective chez le CH soit embrassée de la façon la plus sérieuse par tous les joueurs de l'organisation. Autant les plus jeunes que les vétérans…

Selon Hughes, c'est à cause de Martin St-Louis, de son staff d'entraîneurs et de Nick Suzuki si cette culture est en train de se cimenter à Montréal.

« Je pense qu'il y a eu une réelle évolution en termes de leadership plus actif de la part de Nick. Il a toujours été un leader, mais je pense qu'il est plus à l'aise dans ce rôle, ce qui est naturel avec l'âge. De plus, on goûte au succès et on veut s'assurer que cela ne passe pas inaperçu. Il sait que ce sera difficile, et il fait son travail de leader pour le faire comprendre à tous les joueurs et s'assurer qu'ils mettent tout en œuvre pour être prêts pour le début de l'année. » – Kent Hughes à Eric Engels, concernant Nick Suzuki

Suzuki a connu sa meilleure saison en carrière l'an dernier…

Il a donné son aval à l'arrivée de Patrik Laine…

Il est allé voir Kent Hughes afin de lui demander de ne pas vendre de joueurs à la date limite des transactions…

Et cet été, il a décidé de passer l'été à Montréal et de s'entraîner à Brossard. Plusieurs joueurs ont décidé de l'imiter.

Eric Engels a aussi parlé avec Jon Cooper, qui avait coaché contre Suzuki en Finale de la Coupe Stanley en 2021 :

« Pour être honnête, j'ai vu une immense croissance de sa part. » – Jon Cooper à Eric Engels, concernant Nick Suzuki.

Nick Suzuki devra s'assurer de continuer d'inspirer ses coéquipiers via ses actions, même dans les moments difficiles…

Mais au niveau individuel, il devra – tout comme Juraj Slafkovsky, d'ailleurs – connaître un meilleur début de saison. L'an dernier, Suzuki a mis du temps avant de trouver son rythme et ça lui a probablement coûté une participation au Tournoi des 4 Nations.

Cette année, il est dans les cartons d'Équipe Canada en vue des Jeux olympiques. Il devra utiliser ça comme une source de motivation supplémentaire, et non comme une pression malsaine de vouloir trop en faire… surtout que Jon Cooper semble déjà le voir dans sa (petite) soupe.

À noter que Renaud Lavoie et Anthony Marcotte ont eux aussi parlé de Nick Suzuki ce matin, parlant du capitaine comme étant une inspiration pour tout le monde… que tout part de lui présentement. Si les gars sont aussi investis avant même le début du camp, c'est tout d'abord en raison de Nick Suzuki.

« Tout part du capitaine. C'est le capitaine qui est la colle autour de ça. L'inspiration. »

Sauf que Renaud Lavoie a tenu à rappeler que le Canadien devra approcher le camp d'entraînement différemment. La saison dernière, l'équipe de Martin St-Louis n'était pas prête à entamer la saison régulière au début du mois d'octobre.

Vivement le début de la saison, ou du moins du camp d'entraînement, pour qu'on arrête de conjuguer au futur simple ou au conditionnel… et qu'on puisse (re)commencer à utiliser le présent de l'indicatif.