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Les Blues remportent la première Coupe Stanley de leur histoire

La plus belle histoire de la LNH cette saison s’est terminée sur la meilleure note possible. Bons derniers au classement général lorsque l’année 2019 s’est pointée, les Blues de St-Louis ont réussi, contre toute attente, à mettre la main sur la précieuse Coupe Stanley grâce à un gain de 4-1. Un revirement de situation carrément historique!

Le tout a été réalisé dans un match ultime, à l’étranger, devant une foule très hostile. Mine de rien, ils ont remporté 10 de leurs 16 gains sur une patinoire extérieure durant ces séries!

Pourtant, dès que la rondelle a touché la glace, les fans des Blues avaient toutes les raisons d’être nerveux. Leurs favoris étaient débordés et avaient de la difficulté à contenir les Bruins. Heureusement, Jordan Binnington a veillé au grain.

Il a d’ailleurs sorti un autre lapin de son chapeau en 3e période pour préserver l’avance des siens. Il a choisi le moment parfait pour disputer le meilleur match de sa jeune carrière dans la LNH!

Bref, la domination des Bruins était tellement grande qu’après une période, ils menaient 12 contre 4 dans les tirs au but… mais ils ont retraité au vestiaire avec un retard de deux buts! Ryan O’Reilly a brisé la glace avec un peu plus de trois minutes à jouer avec le 3e lancer du match des Blues.

Tout ça avec l’apport de Samuel Blais, la fierté de Montmagny!

Alex Pietrangelo a fait mal aux Bruins en doublant l’avance des siens avec 8 secondes à jouer, avec un superbe tir du revers.

Brayden Schenn a bien fait de demander conseil à Max Talbot. Il a marqué le but qui a scié les jambes des Bruins, pour porter la marque à 3-0.

Pour revenir à l’histoire des Blues… Leur saison va marquer l’imaginaire pour longtemps. Comme quoi certains changements peuvent faire tourner le vent de côté, quand c’est fait au bon moment. Ils démontrent que la parité dans la LNH est telle que, même si tu es hors des séries en janvier, l’écart peut être comblé (tant que tu as l’alignement pour le faire aussi, on s’entend).

Comment ne pas être heureux pour les Berube, O’Reilly, Maroon, Pietrangelo, Binnington et compagnie?

Prolongation

– Le récipiendaire du trophée Conn Smythe est Ryan O’Reilly. Pas trop mal pour un gars qui, il y a un an, avait perdu le feu sacré pour son sport!

– L’important, c’est d’être au bon endroit au bon moment! Jay Bouwmeester peut en témoigner désormais!

– Parce qu’il faut voir cette séquence… Quel arrêt in extremis de Rask… Il aura permis à son équipe de continuer d’y croire pendant un bon moment!

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