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Legwand invite ses anciens fans à profiter pleinement du moment présent

Lorsque David Legwand a entendu résonner son nom, tout juste après celui de Vincent Lecavalier, le 27 juin 1998 au repêchage de la LNH, l’équipe qui l’appelait au podium n’avait rien d’une équipe. 26 autres joueurs qui, deux jours plus tôt, prêtaient encore tous allégeance à une autre formation, débarquant dans un coin des États-Unis où le mot hockey semblait originaire d’une autre planète. Près de 19 ans plus tard, le nouveau retraité se réjouit de voir sa ville adoptive là où elle se trouve: au centre de l’attention de toute la planète hockey, et à quatre petites victoires d’un championnat aussi mérité qu’attendu.

Legwand se confie dans un article émouvant sur ses débuts dans l’organisation dont il a été le tout premier choix. Il avoue s’être questionné sur celle-ci au départ, de la viabilité d’un tel marché à la signification du nom de l’équipe (interrogations que doit entretenir un certain Vadim Shipachyov en ce moment). Du haut de ses 18 années d’existence, il tâchait de garder son focus sur ce qu’il avait à faire, soit jouer au hockey.

« Nous étions une équipe d’expansion avant l’arrivée du plafond salarial, ce qui veut dire que l’on jouait parfois contre des équipes avec des masses salariales trois ou quatre fois plus grosses que la nôtre. »

Mais avec des dirigeants comme Barry Trotz et David Poile, ce groupe de joueurs en est rapidement venu à oublier cette réalité (qui n’est pas complètement disparue aujourd’hui). Il n’était pas question de s’accrocher à l’excuse des nouveaux venus, ni de forger des attentes inférieures à la moyenne. Les Preds travaillaient dès lors à se construire une identité, et celle-ci n’allait certainement pas en être une de touristes.

L’hockeyeur originaire du Michigan se souvient encore parfaitement du premier match éliminatoire de l’équipe au Bridgestone arena Gaylord Entertainment Center, après 6 longues années d’attente.

« Je ne sais pas si j’entendrai un jour quelque chose d’aussi bruyant que l’aréna l’était ce soir-là. C’était comme si un volcan était en éruption. Comme si toutes ces saisons de frustration avaient mené à une explosion phénoménale. Je n’avais jamais douté que les partisans de Nashville aimaient l’équipe, mais ce soir-là, ils étaient les meilleurs fans de tout le sport. »

Crédit Photo: USA Today
Crédit Photo: USA Today

Certes, la troupe de Barry Trotz a dû s’avouer vaincue face à des Wings bien plus expérimentés au terme de la série. Mais les victoires signées lors des rencontres numéro trois et quatre à la maison auront été le début de quelque chose de spécial. L’ancien numéro 11 a senti à ce moment une connexion s’établir entre les joueurs et la foule. L’équipe était électrisée par cette dernière et lui rendait bien cette énergie à travers les efforts déployés sur la glace. Les Preds venaient de trouver une raison de compétitionner chaque soir. Ils venaient de trouver leur identité.

Cette attitude a amené l’organisation à franchir plusieurs étapes dans les années qui ont suivi ce premier avant-goût éliminatoire. Des saisons de plus en plus fertiles en points. Des parcours printaniers de plus en plus longs. Un chemin cahoteux qui nous mène jusqu’à aujourd’hui, le 29 mai 2017, date de la première participation de l’équipe à la finale de la coupe Stanley.

À quelques instants de cette première tant attendue, David Legwand se remémore un conseil qu’avait lancé un membre de l’organisation dans le vestiaire, juste avant le match numéro trois face aux Red Wings en 2004.

« Embrace the moment. »

C’est ce même conseil qu’il tend maintenant aux fans de l’équipe qui lui a accordé sa première chance dans la LNH il y a presque deux décennies. Embrasser le moment. Devant une opportunité qui ne passe que trop rarement dans une carrière de joueur, tout comme dans une vie de partisan, c’est là la seule et meilleure chose à faire.




En rafale

– Un échange qui n’aura fait au final que des gagnants.

– Bryce Harper n’était pas de très bonne humeur aujourd’hui…

https://twitter.com/TVASports/status/869329690682687488

– Les Prédateurs pourront-ils en faire de même avec Crosby, Malkin et Kessel ?

– Bettman persiste et signe.

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