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Le temps de jeu de Kovalchuk a considérablement diminué

Lors de ses neuf premiers matchs avec le Canadien de Montréal, Ilya Kovalchuk était le deuxième attaquant le plus utilisé de l’équipe. Conservant un temps de jeu moyen d’environ 19 minutes et 45 secondes par rencontre, le Russe était énergique, produisait et s’impliquait de toutes les façons. Lors de cette période, il a récolté huit points.

Son temps de jeu a ensuite diminué à 17 minutes par rencontre pendant deux matchs, avant de revenir (relativement) à la normale pour les six matchs suivant. Durant cette séquence, il a été l’attaquant le plus utilisé du Tricolore, moyennant 20 minutes et 30 secondes par joute. Il a récolté trois points en faisant ainsi.

Depuis la défaite contre les Bruins, son temps de jeu a toutefois considérablement diminué. Si l’on parlait d’une moyenne de 20 minutes pour la majorité de son aventure à Montréal, on parle maintenant de seulement 16 minutes par joute. Considérez ceci : depuis son arrivée au Québec, il n’a disputé que huit matchs de moins de 17 minutes. Cinq d’entre eux ont été disputés… lors des cinq derniers matchs. Pendant ce temps, il n’a obtenu qu’une mention d’aide.

Est-ce que la fatigue rattrape Kovy? On ne veut pas s’acharner sur son cas ou inventer des problèmes, mais il est clair qu’il n’a pas la même fougue qu’au début de son épopée dans l’uniforme bleu-blanc-rouge. C’est entièrement normal, puisque le vétéran a quand même 36 ans.

Voyez-vous, c’était le risque. Il ne coûtera rien au Canadien, mais c’est pour cette raison que certaines équipes hésitaient à en faire son acquisition. Il sait encore jouer, et il l’a montré avec les Kings. Mais lorsqu’il ne joue plus avec la même fougue, il n’est plus un attaquant top-6 qui a un impact à chaque rencontre.

La question se pose donc : si une équipe fait l’acquisition des services de Kovalchuk d’ici demain, sera-t-elle piégée? Le vétéran a-t-il encore de l’essence dans le réservoir, après l’effort qu’il a mis sur la patinoire durant le mois de janvier?

Tout dépendra du prix. Mais la réflexion est valable. Et on peut continuer en se demandant si un contrat d’un an et 3.5 millions de dollars ne serait pas exagéré. Kovalchuk a montré sa valeur en tant que joueur gagnant le salaire minimum durant une période d’environ 3 semaines. La différence n’est pas négligeable et doit être considérée par l’état-major.

Pour l’instant, on se pose des questions. Mais demain, Marc Bergevin nous offrira une réponse définitive concernant l’avenir à court terme du vétéran russe.

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