Kent Hughes et Jeff Gorton ont confronté Juraj Slafkovsky à la fin de la dernière saison.
Le DG et le VP lui ont dit qu'ils voulaient le voir arriver prêt pour la campagne 2025-2026 et qu'il devait montrer un niveau d'efforts et un niveau d'engagement satisfaisants dès le premier jour du camp d'entraînement.
Martin St-Louis pense la même chose, lui aussi.
Le pilote du CH est conscient que Slaf entame sa quatrième saison dans la LNH. On ne parle plus d'une simple recrue : Slaf a maintenant de l'expérience et il doit le montrer sur la patinoire et dans son jeu.
Et St-Louis a été assez clair, même s'il se dit satisfait de ce qu'il voit de la part de son joueur jusqu'à maintenant :
Ça part avec le joueur. Tu ne peux pas tenir la main à tout le monde. Il n'a plus 18 ans. – Martin St-Louis
L'entraîneur-chef de l'équipe veut voir son jeune faire un pas vers l'avant. Il veut le voir commencer à être plus dominant parce qu'il sait qu'il a les outils pour y arriver.
C'est du tough love… parce que St-Louis est conscient du fait que Slaf a des habiletés qui ne s'inventent pas : il est gros, il peut être physique… et quand il est au sommet de sa forme, on sait à quel point il peut aider le Canadien en jouant sur le premier trio de l'équipe.
Mais le joueur aussi sait qu'il doit en donner plus pour commencer la saison.
On a vu Juraj Slafkovsky être vraiment bon lors des deux dernières campagnes après Noël. Il connaît souvent ses meilleurs moments après le temps des fêtes – et dans le dernier tiers de la saison – mais il va être encore plus important pour le Canadien s'il est en mesure de commencer la saison à temps.
C'est logique, on s'entend.
Mais le message de Martin St-Louis est assez évident, aussi. C'est au joueur d'en prendre conscience et si ça arrive, il n'y a personne qui pourra dire quoi que ce soit en ville.
Reste à voir, maintenant, si Slaf va appliquer le conseil de son coach et des dirigeants de l'équipe.