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Le Canadien parmi les équipes les plus affectées pour les bonis reportés des joueurs

Dans la LNH, les bonis de performance viennent affecter la masse salariale d’un club.

En gros, si un joueur est éligible à des bonis à la performance et qu’il en touche au moins un, il est ajouté à la masse salariale du club. Et si la formation ne peut pas se permettre de l’ajouter à sa masse salariale, elle peut ajouter le montant en question à sa masse de l’année suivante.

Ça repousse le problème, donc.

Le fait d’avoir le contrat de Carey Price dans les pattes fait en sorte que le Canadien est toujours au maximum du plafond salarial, ce qui force Kent Hughes à reporter ses bonis.

En 2023-2024, par exemple, un montant de 1.17 M$ était ajouté au plafond en raison des bonis de l’année d’avant (2022-2023). Et comme le CH a dépensé chaque sous disponible cette saison, les bonis de la campagne 23-24 seront reportés en 2024-2025.

Mais à ce sujet, voilà que Frank Seravalli a publié un article sur DFO (en partenariat avec Cap Friendly) afin de parler des équipes qui auront le plus besoin de reporter des bonis en 2024-2025.

Et le CH est au sixième rang de la LNH avec un montant de 1.0075 M$.

Donc le montant est plus petit que l’an passé… et on voit que les Oilers, les Stars, les Capitals, les Kings et les Devils doivent aussi reporter plus d’un million de dollars sur la prochaine masse.

Cela efface donc une partie de la hausse projetée du plafond.

Ceux qui se demandent ce qui entre en compte dans ce montant-là, voici votre réponse : majoritairement les bonis à la performances des joueurs qui sont encore sur leur contrat d’entrée.

Sean Monahan (15 000$) avait un boni s’il jouait aussi 26 matchs et plus cette saison, mais il avait droit de signer un tel contrat en raison de sa longue absence en 2022-2023. Et comme le montant des Jets est à 0$ pour les bonis, assumons que c’est le CH qui hérite du montant.

Des gars comme Joshua Roy, Justin Barron, Arber Xhekaj, Jayden Struble et Kaiden Guhle sont susceptibles d’avoir eu un montant à Montréal, eux qui sont tous sur leur contrat d’entrée et qui ont joué plusieurs matchs en ville.

Mais celui qui a sans doute fait monter le montant en flèche, c’est Juraj Slafkovsky. Comme premier choix au total, il a obtenu un contrat d’entrée avec de gros bonis à sa portée… et il a obtenu 50 points cette saison. Son fameux but à 250 000$ contre Detroit, vous pensez que c’est comptabilisé où? Exactement.

C’est donc dire que l’an prochain, le CH aura 1.0075 M$ en bonis reportés comme dead money. À cela, il faudra ajouter le 2.34375 M$ de Jeff Petry et le 1.925 M$ de Jake Allen.

Cela donnera un montant de 5 276 250$ en bois mort sur la masse.

En 2023-2024, si on tient compte de Petry, d’Allen, de Joel Edmundson, du rachat de contrat de Karl Alzner (qui prend fin cet été) et des bonis reportés, le CH avait théoriquement du dead money à la hauteur de 8 022 083$, soit près de trois millions de dollars de plus que l’an prochain.

Dans les faits, gardons en tête que Jake Allen a été actif pendant un bout de la saison… mais quand même : le montant de 2024-2025 sera moins gros que le montant de 2023-2024.

En rafale

– Beau plateau.

– Contrat de Lindy Ruff à Buffalo : deux ans.

– Match féminin au Centre Bell : pas comme les autres. [98.5 Sports]

– Rien de moins.

– Shea Weber, légende du Utah HC?

– Cole Caufield et Slaf vont s’affronter le 13 mai.

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