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L’avenir du CH repose encore sur les épaules (cette fois comptables) de Carey Price

Comme ils en ont pris l’habitude chaque lundi matin, Marc-Antoine Godin et Arpon Basu ont publié leur Calepin du Canadien il y a quelques minutes sur le site The Athletic.

Je vous invite à le lire dans son intégralité.

Mon segment préféré? Celui où Godin et Basu parlent de la masse salariale avec laquelle Kent Hughes et Jeff Gorton devront dealer cet été.

J’ai répété dans chacune de mes cinq interventions radio la semaine dernière – autant à Québec qu’à Montréal – que le cap hit de Carey Price nuira au bon travail des dirigeants de l’équipe tant qu’on ne saura pas s’il reviendra ou non.

S’il revient, on deal avec Price (et son contrat) ou on essaie de l’échanger…

S’il ne revient pas, on le place sur la LTIR… quoi que sur le long terme, le Canadien devra penser à échanger le contrat de Shea Weber si Price prend sa retraite (sans le dire officiellement comme Weber).

Mais bon… il serait excellent pour Hughes et Gorton de savoir d’ici la fin de la saison régulière s’ils doivent prévoir un plafond salarial d’environ 80 millions $ ou de 70 millions $ pour manœuvrer durant l’entre-saison.

Comment peux-tu te magasiner un gardien de but de la trempe d’Ilya Samsonov ou d’Alexandar Georgiev si tu ne sais pas si Price sera de retour ou non? Comment peux-tu être agressif sur le marché des joueurs autonomes si tu as déjà la plus grosse masse salariale et que tu ne sais même pas si tu dois comptabiliser ou non les 10,5 millions $ promis à ton gardien (en moyenne, annuellement)?

Autant Price que la direction du Canadien poussent donc très fort afin de savoir si Price est encore en mesure de jouer dans la LNH d’ici la fin du mois d’avril. C’est probablement pourquoi Price cherchera à patiner d’ici la fin de la semaine

Godin et Basu ont aussi rappelé un règlement très important (et contraignant). Durant l’entre-saison, une équipe peut dépasser le plafond salarial de 10 %, pas plus… et tous les joueurs, même les joueurs blessés, comptent… sauf ceux qui rateront assurément (et médicalement) le début de la prochaine campagne.

Bref, le CH ne devra jamais dépasser (environ) 90 millions $ en salaires annuels moyens (et en rachats, bonis, etc.) durant tout l’été… à moins d’être certain de ne pas pouvoir compter sur Carey Price en octobre. Est-ce qu’un médecin est déjà capable de CONFIRMER au Canadien que Price ne sera pas en mesure de jouer lors des 10 premiers matchs/24 premiers jours de la saison 2022-23?

Avoir Price ET Weber sur la LTIR cet été est donc loin d’être optimal en raison de toutes les incertitudes liées à son statut…

Le Canadien devra avoir quelques certitudes concernant son gardien de but #1. Quelques certitudes avant le début du mois de juillet si possible…

L’avenir de l’équipe repose encore sur les épaules de Carey Price. Cette fois, au premier ET au deuxième degré…

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