L’après Patrice Bergeron : deux gros noms pourraient intéresser les Bruins

Aujourd’hui, le monde du hockey a appris la fin de la carrière d’un vrai de vrai.

En effet, la LNH et les Bruins souhaitaient une bonne retraite à Patrice Bergeron.

Mais en tant qu’entreprise, les Bruins ne vont pas pleurer sa perte trop longtemps. Ils doivent le remplacer s’ils veulent gagner.

Scott Billeck, un chroniqueur qui suit les activités des Jets de Winnipeg, se demande si un gars comme Mark Scheifele pourrait intéresser l’équipe de Boston.

Évidemment, on a bien beau le haïr, mais Scheifele demeure un très bon joueur offensif. De plus, il semblerait vouloir quitter les Jets (comme tout le monde, d’ailleurs). L’an dernier, le centre a récolté 68 points en 81 rencontres. Il serait un bon remplaçant à Bergeron, mais jamais il ne va arriver aux épaules du Québécois.

Reste que le 55 de Winnipeg serait mieux que rien que Pavel Zacha, genre.

À Boston, se trouver un centre numéro un/deux est impératif. Avec Bergeron à la retraite et David Krejci dont l’avenir est incertain, l’équipe n’a pas beaucoup de profondeur à la position. En fait, la profondeur à l’attaque fait défaut.

(Crédit: Daily Faceoff)

Ce n’est pas avec un top-6 composé de Brad Marchand, Pavel Zacha, David Pastrnak, JVR, Charlie Coyle et Jake DeBrusk que l’équipe va répliquer ses succès de l’an dernier.

Un autre nom qui pourrait intéresser les Bruins : Elias Lindholm. Le droitier de 28 ans deviendra un agent libre sans restriction à la fin de la prochaine saison et les chances qu’il revienne à Calgary ne sont pas nécessairement les meilleures. Un échange à Boston est donc possible.

Le Suédois est plus fiable défensivement que Scheifele. Et les deux sont pas mal égaux offensivement. Je me demande donc si l’un des deux fera partie de la solution au Massachusetts.

Si j’avais à choisir l’un des deux, j’irais avec Lindholm. Chose certaine, ça risque de coûter cher. Et ce n’est pas comme si l’équipe avait la meilleure banque d’espoirs. Dans les commentaires de sa publication, Scott Billeck a nommé le nom de Jeremy Swayman comme monnaie d’échange.

Le gardien, qui est agent libre avec restriction et qui a droit à l’arbitrage, a connu une très bonne saison en 2022-2023. Les Bruins sont à un peu moins de 5,5 millions de dollars sous le plafond salarial présentement, selon Cap Friendly. 

Don Sweeney a une certaine marge de manœuvre, donc.

PLUS DE NOUVELLES