L'année 2025 du Canadien en 12 moments marquants
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C'est dans seulement quelques jours que s'achèvera l'année 2025, si bien qu'il est intéressant de prendre le temps de se pencher sur ce qui s'est passé au cours des 12 derniers mois.

Pour le Canadien, l'année 2025 en aura été une fort mouvementée. On a eu droit à de gros moments, tant sur la glace qu'en dehors de celle-ci.

Voici donc l'année 2025 du Canadien en 12 moments marquants, placés en ordre chronologique :

1. La rencontre entre Nick Suzuki et Kent Hughes au sujet de la date limite des transactions

À l'aube de la date limite des transactions au printemps dernier, le CH n'inspirait pas confiance sur la glace. Les défaites s'accumulaient… et encore une fois, on pensait que le club allait être vendeur.

Or, Nick Suzuki ne voulait rien savoir de tout ça. Pendant la Confrontation des 4 Nations, il est allé voir Kent Hughes pour lui dire de ne pas démanteler son groupe, ce à quoi le DG lui a répondu de lui donner une raison de ne pas le faire en allant gagner des matchs.

Et c'est exactement ce qui est arrivé : Suzuki et le CH ont aligné les victoires au retour des 4 Nations, si bien que Jake Evans, Christian Dvorak, Joel Armia et David Savard ont fini l'année à Montréal. Evans a même signé une prolongation de contrat (quatre ans, 2,85 M$ par année) en ville, par le fait même.

2. La saison d'un point par match de Nick Suzuki

Parlant de Suzuki, il a vraiment atteint un autre niveau la saison dernière. Le capitaine a engrangé les points à un rythme impressionnant… au point où il était en voie de devenir le premier depuis Alex Kovalev à récolter 82 points en une saison avec le CH.

Et en fin de compte, Suzuki y est arrivé : il a obtenu son 82e point de la saison le 5 avril, ce qui lui a assuré une récolte d'un point par match.

Il a finalement terminé la campagne avec 89 points, dont 30 buts.

3. L'arrivée d'Ivan Demidov en ville

Ça, c'est probablement le plus gros moment de l'année… parce qu'il était absolument inattendu.

Ivan Demidov, que le CH a repêché au 5e rang du repêchage en 2024, était le meilleur espoir du club depuis fort, fort longtemps. Cela dit, son contrat en Russie faisait en sorte qu'il ne pouvait pas faire le saut en Amérique avant le mois de juin.

Or, à la surprise générale, Demidov a été libéré de son contrat au début du mois d'avril, ce qui lui a permis de rejoindre le CH pour terminer la saison. Et disons qu'il n'a pas tardé à faire bonne impression, hehe.

4. La qualification en séries

Malgré un horrible début de saison, le CH a connu une incroyable deuxième moitié de campagne qui lui a permis d'être #DansLeMix jusqu'à la fin de la saison. Et en bout de ligne, le club s'est retrouvé à jouer son 82e match avec un enjeu bien simple : avec une victoire, il se qualifiait pour les séries.

Et face à des Hurricanes qui n'ont pas fait jouer plusieurs de leurs réguliers, le CH a été en mesure de l'emporter, obtenant son billet pour les séries.

Pour un jeune club à peine sorti de sa reconstruction, cette expérience-là était cruciale.

5. Le match #3 de la série face aux Capitals

Le match #3 de la série entre le CH et les Capitals a été rock ‘n' roll à souhait. En retard 0-2 dans la série, le CH voulait profiter du support de ses partisans pour revenir dans la série… mais ça a plutôt fini en un match assez spectaculaire.

Les deux gardiens partants, Samuel Montembeault et Logan Thompson, se sont blessés (ça a donné naissance au phénomène Patrick Chèvrefils)… mais surtout, on se souvient du duel entre Josh Anderson et Tom Wilson sur le banc des Capitals.

Le CH avait d'ailleurs remporté ce match-là… mais ça a été sa seule victoire en séries : il a été éliminé en cinq matchs par les Capitals.

6. Le Calder pour Lane Hutson

Lane Hutson, à sa première année dans la LNH, a été sensationnel. Le défenseur a récolté 66 points en 82 matchs, ce qui faisait de lui un candidat logique au trophée Calder.

Et malgré les belles saisons de Macklin Celebrini, de Dustin Wolf et de Matvei Michkov, c'est finalement Hutson qui a été le vainqueur.

Et il l'a fait de manière assez écrasante.

7. La transaction Noah Dobson

Au dernier repêchage, le Canadien disposait de deux choix de première ronde, le 16e et le 17e. Sauf qu'au final, il n'a pas fait la moindre sélection en première ronde.

La raison? Le club a combiné ces deux choix-là avec Emil Heineman pour mettre la main sur Noah Dobson, à qui il a consenti un contrat de huit ans et 9,5 M$ par année.

C'est, à ce jour, la plus grosse transaction complétée par Kent Hughes… et ce n'est pas particulièrement serré.

8. L'acquisition de Zachary Bolduc

Après la transaction Dobson le soir du repêchage, le CH a été tranquille sur le marché de l'autonomie le 1er juillet. Or, ça ne l'a pas empêché d'être actif ce jour-là malgré tout.

Avant même l'ouverture du marché, le club a réalisé une transaction, mettant la main sur Zachary Bolduc en retour de Logan Mailloux.

Le Canadien a pigé dans sa profondeur à la ligne bleue pour aller chercher du punch offensif, et surtout, un classique « p'tit gars de chez nous ».

9. Le contrat de huit ans de Lane Hutson

Tout au long de l'été, la situation contractuelle de Lane Hutson a fait jaser. Le défenseur était éligible à signer une prolongation de contrat à compter du 1er juillet, mais ça a traîné en longueur un brin, ce qui n'a pas fait l'affaire du défenseur.

Et après trois matchs où il semblait distrait sur la glace, Hutson a voulu régler ce dossier-là : il a signé un nouveau contrat de huit ans à 8,85 M$ par année (qui débutera la saison prochaine), et ce, 24 heures avant le match d'ouverture à domicile du Tricolore.

Sans surprise, il a eu droit à une ovation monstre le lendemain.

10. Les prolongations de contrat des dirigeants

La saison 2025-26 était, dans les faits, la dernière année de contrat de Kent Hughes et de Jeff Gorton. Et dans l'optique où ils font du bon travail depuis leur arrivée (et qu'il est rare de voir un dirigeant entamer sa dernière année de contrat sans un nouveau pacte en poche), on s'attendait à ce que ce dossier-là se règle avant le début de la saison.

C'est finalement quelques jours après le début de la campagne que ça a été réglé (et ça a été annoncé au lendemain de l'annonce du contrat de Hutson) : les deux dirigeants ont signé de nouvelles ententes à long terme avec le CH.

Le message était clair : ils sont là pour rester.

11. L'extension de contrat de Mike Matheson

Mike Matheson, depuis quelques années, est un réel pilier de la ligne bleue montréalaise. Le Québécois, acquis en retour de Jeff Petry et de Ryan Poehling, joue de grosses minutes et ne se plaint jamais de son rôle.

Or, à quelques mois de l'autonomie complète et avec les gros contrats de Noah Dobson et de Lane Hutson, on se demandait si son avenir était à Montréal. Et en fin de compte, il est lui aussi en ville pour y rester.

À 6 M$ par année, c'est un salaire très raisonnable pour un gars aussi important… même si la durée (cinq ans) est un brin longue. Cela dit, ça a consolidé une chose : l'avenir de la brigade défensive montréalaise passe par Hutson, Dobson, Matheson et Guhle. Reste à voir si David Reinbacher deviendra lui aussi un pilier dans quelques années.

12. La transaction Phillip Danault

Au cours des dernières semaines, le nom de Phillip Danault était au coeur des rumeurs dans la LNH. On sentait que le Québécois avait besoin d'un changement d'air, et on savait que le Tricolore était intéressé.

C'est finalement le 19 décembre au soir, à un peu plus d'une heure d'un gel des transactions dans le circuit Bettman, que ça s'est concrétisé : Danault est revenu à Montréal en retour d'un choix de deuxième ronde.

Le CH se cherchait de l'aide au centre, et il a mis la main sur un gars qui, du moins, aidera sur le plan défensif.

Prolongation

En plus de ces 12 moments, il faut aussi souligner la sélection d'Alexander Zharovsky au dernier repêchage comme un moment fort. Le kid fait très bien dans la KHL cette saison et il semble être en voie de devenir un espoir fort intéressant pour un joueur sélectionné en deuxième ronde.

Et si on regarde très récemment, le rappel de Jacob Fowler est un autre moment qui a fait jaser. Dans son cas, ça pourrait fort bien n'être que très temporaire… mais il est quand même le meilleur espoir du club devant le filet : c'était quelque chose de le voir dans le show à peine quelques mois après son arrivée chez les professionnels.