Lane Hutson : gagner le Calder et signer un gros contrat, ça va main dans la main

Est-ce que le Canadien doit signer Lane Hutson dès maintenant? Ou attendre un an, soit une fois que son contrat d’entrée sera échu? Il y a deux écoles de pensée à ce sujet.

D’abord, il y a ceux qui veulent le signer maintenant. Le gars est sur une lancée et il y a des chances de le voir atteindre de nouveaux sommets en 2025-2026, une année où il commencera sur le premier avantage numérique et une année où Ivan Demidov sera là dès le jour 1.

Et avec le plafond qui monte, le signer maintenant à long terme pourrait être logique. C’est mon point de vue, en tout cas.

Mais on peut aussi se dire que d’attendre pourrait faire baisser le prix. Il ne devrait pas gagner le Norris, il ne gagnera pas le Calder à nouveau et 66 points, c’est une grosse marque à égaler.

En gros, on peut avoir peur de la guigne de la deuxième année.

Pour s’aider à se faire une tête, il est possible de se poser la question suivante : qu’est-ce que les autres gagnants du Calder ont fait quand leur contrat d’entrée est venu à échéance?

Allons voir chez les récents gagnants… sauf Connor Bedard, qui est encore sur son contrat d’entrée. Et lui, il a connu une guigne de la deuxième année chez les Hawks, d’ailleurs.

En 2023, Matthew Beniers a gagné le Calder. Un an plus tard, à l’été 2024, il a signé un contrat de sept ans évalué à 7.14 M$. Comme Hutson, il sortait de la NCAA et il avait brûlé une année de contrat l’année avant de gagner le Calder.

En 2022, le défenseur Moritz Seider l’a emporté. Et deux ans plus tard, les Red Wings lui ont donné un contrat de huit ans qui lui rapporte 8.55 millions de dollars par saison.

En 2021? Kirill Kaprizov a gagné, mais à 24 ans. Son contrat d’entrée venait déjà à échéance et il a signé cinq ans (pour arriver rapidement à l’autonomie) qui compte pour neuf millions de dollars par campagne.

En 2020, Cale Makar (un autre défenseur) a gagné le Calder. Et en juillet 2021, l’Avalanche lui offrait neuf millions $ par année pendant six ans. Il a attendu à la fin de son contrat d’entrée pour signer.

2019? Elias Pettersson. Et là, on a finalement un cas d’un joueur qui a signé un contrat pont de 7.35 M$ par année sur trois ans, de 2021 à 2024. Ça demeure tout un pont.

Et depuis? Il a signé pour 92.8 M$, soit 11.6 M$ par année pendant huit ans.

Le gagnant de 2018 est Mathew Barzal. Il a signé, plus de deux ans après avoir gagné le Calder, un contrat pont de trois ans et 21 M$ en tout. Et par la suite, il a signé pour huit ans et 9.15 M$ annuellement.

C’est son contrat actuel.

Auston Matthews en 2017? Il a signé un contrat de cinq ans à 11.634 M$ par année. Mais c’était son choix et c’était pour avoir le droit de devenir joueur autonome plus rapidement.

Aujourd’hui, il gagne 13.25 M$ par année.

Artemi Panarin a gagné à 24 ans en 2016, ce qui fausse les données. Il a signé un contrat de deux ans à 6M$ par année, mais c’était pour devenir joueur autonome sans restriction le plus rapidement possible.

Et cela a payé avec les Rangers.

Avant cela, il y avait moins de tendance. Aaron Ekblad, Nathan MacKinnon, Jeff Skinner et Tyler Myers ont rapidement signé à long terme, mais Jonathan Huberdeau et Gabriel Landeskog ont signé un contrat pont avant de signer un long contrat.

Voilà le portrait depuis 15 ans.

Donc en gros, on constate que si la tendance se maintient, Lane Hutson signera à long terme. Et s’il est un homme de son époque, il fera comme les plus récents gagnants – et comme les vedettes du Canadien – et il évitera le contrat pont.

Reste juste à voir s’il signera dès cet été ou s’il attendra. Parce que règle générale, depuis quelques années, plusieurs gagnants du Calder ont signé à la fin de leur contrat d’entrée, pas forcément un an avant.

en rafale

– Intéressant.

– Logique.

– Dommage.

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