Lane Hutson a un avantage fiscal sur Luke Hughes
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Chaque fois qu'un joueur signe un contrat imposant, dans la LNH, ça lance le jeu des comparaisons. Et c'est normal.

Ceci dit, il n'y a pas deux cas qui sont pareils, dans la vie. C'est comme le fameux « à talent égal, on va repêcher le p'tit Québécois » qu'on entend souvent…

Il faut donc savoir, pour un DG et pour un agent, prendre avantage des différences entre deux dossiers dans ses propres négociations.

Évidemment, le fait d'avoir vu Luke Hughes signer pour neuf millions de dollars par campagne (sur sept ans) a une influence sur le dossier de Lane Hutson.

L'agent du défenseur du Canadien peut dire que Hughes a pris un rabais parce qu'il sait que son frère Jack est en ville… et que son frère Quinn s'en vient. Donc l'agent de Hutson peut dire que son client vaut plus.

Mais Kent Hughes a aussi un argument.

Comme Renaud Lavoie l'a expliqué hier à TVA Sports, Kent Hughes a aussi des atouts dans sa manche. Et pas juste des arguments du genre « Montréal c'est l'fun » ou des éléments liés aux sentiments…

Dans les faits, un Américain comme Hutson peut tirer avantage de la convention de retraite qu'on a ici. Selon le journaliste, Hutson pourrait, sur les termes d'un contrat de huit millions de dollars par saison, sauver 1,14 million $ par année.

C'est une bonne différence, quand même. Et c'est possiblement pour ça que Jeff Gorton disait que le CH sait comment faire fi de l'aspect des impôts, qui est un sujet de conversation au Canada quand on compare la situation à celle des États-Unis.

En plaçant une partie de son argent dans une telle fiducie, Hutson pourrait profiter d'une convention qui permet d'offrir un gain financier aux joueurs étrangers.

Cet avantage-là n'est pas existant pour un joueur des Devils, par exemple. Et c'est bon à savoir…

N'oubliez pas non plus que d'utiliser des bonis à la signature (le temps presse puisqu'ils seront limités dans le futur) peut permettre à Hutson, qui passe du temps aux États-Unis durant la saison morte, d'économiser sur l'impôt.

Pour les intéressés, Marco D'Amico (RG média) a aussi abordé le sujet en analysant les chiffres. Et plus on lit sur le dossier, plus on comprend pourquoi le Canadien ne veut pas flancher, en ce moment.