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L’acquisition de Christian Dvorak continue de hanter le Canadien

Marc Bergevin n’était peut-être pas un directeur général parfait.

Je m’excuse!

J’aurais dû vous avertir avant de vous sortir une phrase comme celle-ci. J’espère que vous n’avez pas trop mal aux fesses après être tombé en bas de votre chaise après avoir lu une telle affirmation.

Non, il n’était pas parfait. Il suffit d’aller voir son bilan au repêchage pour s’en convaincre assez facilement. Mais l’ancien directeur général du Canadien avait aussi quelques forces très intéressantes qui lui ont permis de tenir autant d’années à la barre de l’équipe. Parmi celles-ci, on retrouve sa capacité assez hallucinante à évaluer le talent chez les joueurs professionnels. À part la transaction de Jonathan Drouin, c’est quasiment un sans-faute côté transaction. Soit il obtenait une valeur juste en retour de ses joueurs, soit il roulait ses homologues dans la farine.

La transaction de Phillip Danault et un choix de deuxième ronde devenu Alexander Romanov en retour de Tomas Fleischmann et Dale Weise doit hanter les nuits de Stan Bowman encore aujourd’hui!

Malheureusement pour lui, son palmarès vient d’en prendre pour son rhume puisque nous connaissons maintenant tous les tenants et aboutissants de la transaction ayant amené Christian Dvorak à Montréal.

Mais avant d’en faire le tour, rappelons que cet échange a été effectué alors que Marc Bergevin venait de refuser d’égaler l’offre hostile faite à Jesperi Kotkaniemi par les Hurricanes de la Caroline. Bergevin avait cruellement besoin d’un joueur de centre. Doug Armstrong a flairé l’odeur du sang et il n’a pas hésité à tirer le maximum de la situation.

L’échange à l’origine ressemblait à ça :

Aujourd’hui, on sait maintenant le choix de 2e ronde des Canadiens de cette année a été utilisé par les Coyotes de l’Arizona pour acquérir Sean Durzi, un défenseur de 24 ans qui vient d’inscrire 38 points en 72 rencontres cette saison.


Au final, Christian Dvorak aura coûté l’équivalent de Filip Bystedt et Sean Durzi au Canadien. Ça fait mal à voir surtout qu’aujourd’hui pas mal tout le monde s’entend pour dire que si Kent Hughes trouve une façon de se départir de Dvorak, ce sera un coup de génie.

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