« Lâche les médias! » : Martin McGuire critique Jakub Dobes pour sa sortie de dimanche
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Après sa victoire face aux Oilers, dimanche soir, Jakub Dobes s'est entretenu avec les médias.

On a ressenti, dans ses commentaires, qu'il était vraiment content de sa performance. Il avait le sourire aux lèvres et ça paraissait dans son visage qu'il était fier de son match.

Mais…

Mais à un certain moment, un journaliste lui a demandé si le rappel de Jacob Fowler lui ajoutait de la pression sur les épaules. Et c'est là que Dobes a répondu en disant que ce sont les médias qui trouvent des façons de mettre de la pression sur un joueur.

Il a parlé avec son cœur. 

La sortie de Dobes a un peu passé sous le silence… mais pas aux yeux de Martin McGuire.

Vraiment pas, en fait.

Celui qui décrit les matchs du Canadien sur les ondes du 98.5 FM a critiqué Dobes parce qu'il croit que le gardien n'aurait jamais dû dire ça. McGuire a mentionné à la radio aujourd'hui que Dobes aurait dû être plus humble dans ses commentaires… parce que ce n'est pas de la faute des journalistes s'il y a de la pression dans le marché à Montréal.

Il aurait fallu qu'il prenne ça avec un peu plus d'humilité. Et quand je dis un peu plus d'humilité : lâche les médias de Montréal!

Les médias de Montréal n'ont rien à voir avec ça. – Martin McGuire

Peut-être que Dobes aurait pu se garder une petite gêne aussi.

Parce que Martin McGuire a raison, dans les faits : ce qui est important pour le gardien tchèque, c'est de garder son calme et d'offrir de bonnes performances sur la patinoire. Le reste… on s'en fout un peu.

Contrôle ce que tu peux contrôler, comme me l'a tellement souvent dit ma mère quand ça va moins bien. Et ça s'applique aussi à Dobes dans un sens…

De l'autre côté, Dobes est un gars émotif (on le sait) et il n'a jamais eu peur de dire ce qu'il pense. J'espère tout simplement que cela ne l'affectera jamais parce qu'on sait à quel point ça peut dégénérer rapidement dans les médias.

Et il va aussi apprendre, avec le temps, qu'il peut éviter de dire certaines choses devant les journalistes.

Il a le droit de le croire, mais le dire à voix haute, c'est une histoire différente… 

En rafale

– Logique.

– Oui.

– Oh.

– C'est bien, ça.