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La vie des femmes des joueurs de hockey est moins enviable qu’on le pense

Le quatrième et dernier épisode de l’excellente série Intouchables, à ICI Radio-Canada, vient tout juste de se terminer. Dans cet épisode, Marie-Claude Savard s’interroge sur le rôle de la femme du joueur de hockey professionnel.

Pour l’épisode entier, c’est ici.

Bref, elle se demande si la peur de l’infidélité et du jugement des partisans de hockey vaut le glamour qu’apporte la vie avec un joueur de hockey. Les deux premières intervenantes qu’elle rencontre, Cynthia Phaneuf et Catherine Laflamme, s’y connaissent bien. Phaneuf, que l’on connait pour ses prestations en patinage artistique et comme étant la femme de Maxime Talbot, explique qu’il peut être difficile à la longue de toujours se faire reconnaître comme étant la conjointe d’un hockeyeur.

Même son de cloche chez Catherine Laflamme, qui est l’épouse de Kristopher Letang. Elle explique que le jugement envers elles est majeur et qu’elles ne ressentent pas vraiment un sens d’accomplissement professionnel. Toutefois, sur le sujet de l’infidélité, elle croit que les hockeyeurs ne sont pas plus infidèles que la moyenne.

Bref, la première conclusion à laquelle Marie-Claude Savard parvient, c’est qu’on ne peut pas savoir si les joueurs sont plus infidèles que la moyenne.

Ensuite, on parle de la pression médiatique qui les atteint. Josée Tremblay, conjointe de Michel Therrien, possède un fort caractère, ce qui est rare chez les femmes d’entraîneurs en chef. Elle explique que Therrien lui a recommandé d’éviter les déclarations publiques et les commentaires, car elle est sur le radar en raison de sa liaison avec l’entraîneur québécois.

Selon elle, des rumeurs sont clairement inventées pour que les journalistes aient des scoops, véridiques ou non. Comme Richard Labbé l’explique, il y a tellement de journalistes à Montréal qu’ils doivent se trouver des primeurs un peu partout.

En moyenne, c’est 40 à 50 membres des médias qui couvrent un match ordinaire (du Canadien). En séries, on va doubler ce nombre – Richard Labbé

Les femmes expliquent également qu’elles doivent même négliger leurs enfants ou leur mettre de la pression dans certains cas, ce qui est plus difficile que tout. Elles le justifient par le fait que le hockey passe avant tout dans la LNH, et que leurs enfants deviennent victimes de cette pression par ricochet.

Finalement, Marie-Claude Savard rencontre une femme qui a fréquenté plusieurs joueurs de hockey (la principale concernée parle de 50 joueurs). Elle explique qu’elle regrettait à chaque fois, mais qu’il était très facile de trouver un hockeyeur dans des bars.

La femme, qui a demandé l’anonymat, y va d’un seul conseil pour les jeunes femmes : ne pas sombrer dans son chemin et essayer de fréquenter plusieurs joueurs de hockey.

Au final, il faut de la confiance en soi pour pouvoir considérer la vie de femme de joueur professionnel de hockey. C’est ce qui ressort beaucoup de ce documentaire, et ce qui peut être considéré comme un rêve possède beaucoup plus de points négatifs qu’on pourrait le penser.

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