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La taille des joueurs du CH pourrait être problématique

L’un des principaux sujets de discussion qui entourent le Canadien, année après année, c’est la taille de l’alignement. Il y a eu les Gionta, Desharnais et Cammalleri lors de la saison 2009-2010. Une décennie plus tard, la situation reste inchangée. Montréal compte encore plusieurs petits joueurs parmi le noyau de son effectif. 

On a souvent entendu dire qu’une équipe avec un noyau composé de joueurs un peu plus frêles ne peut pas soulever la Coupe Stanley en fin de saison, mais est-ce réellement le cas? Martin Leclerc soulève la question dans la chronique qui suit :

Lors de la séquence de défaites de sa troupe, Claude Julien a mentionné la situation des Blues de St. Louis lors de la précédente saison. Lors de leur périple jusqu’à la Coupe Stanley, les Blues ne comptaient que sur deux joueurs de 5 pieds 10 pouces et moins dans leur formation : Jayden Schwartz et Robby Fabbri. Schwartz a terminé les séries avec 12 buts, le plus haut total chez les Blues lors des séries. Fabbri, quant à lui a été échangé aux Red Wings en début de saison.

Revenons-en à la situation de Montréal. Cette saison, c’est pas moins de huit joueurs qui mesurent au maximum 5 pieds 10 pouces : Byron, Domi, Gallagher, Hudon, Mete, Peca, Tatar et Weal. En date d’aujourd’hui, ces huit joueurs ont disputé un total de 169 matchs cette saison. Ça fait beaucoup de matchs pour une équipe qui possède près de 10 % des joueurs de petites tailles de la ligue.

La situation ne semble pas près de changer. Cole Caufield, le premier choix du Canadien au dernier repêchage entre lui aussi dans cette catégorie. Il mesure 5 pieds 7 pouces. Il n’y a eu que deux autres joueurs de moins de 5 pieds 10 pouces qui ont vu leur nom être mentionné lors du premier tour : Jack Hughes et Jakob Pelletier.

La conclusion de Leclerc est la suivante : «les équipes qui soulèvent la Coupe Stanley utilisent en général beaucoup moins de joueurs de petite taille que les autres organisations de la LNH». Le jeu en séries est souvent qualifié de plus robuste. Est-ce qu’une équipe de plus petite taille est désavantagée si c’est ce style de jeu qui est prôné lors des éliminatoires? Poser la question, c’est y répondre…

Mine de rien, la taille d’une équipe ne dicte pas nécessairement l’allure des matchs. Un soir donné, peu importe la taille des joueurs sur la patinoire, la troupe de Claude Julien peut dicter un match de A à Z. Malheureusement, ce n’est pas ce qui se produit dernièrement. La taille n’est pas le seul facteur qui explique le tout, mais joue-t-elle un si grand rôle?

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