La pire chose qui a pu arriver au Canadien, c’est de s’être rendu aussi loin en séries

Luc Dupont, qui est un professeur de l’Université d’Ottawa et spécialiste en marketing, estime que la pire chose qui est arrivée au Canadien d’un point de vue marketing est d’avoir participé à la Finale de la Coupe Stanley l’été dernier.

À première vue, on peut trouver l’idée farfelue. Après tout, comment avoir du succès peut être néfaste?

Mais lorsque l’on écoute l’analyse de Dupont, ou si on lit ses idées dans cet article du Journal de Montréal, on comprend vite que ça a du sens.

Une chose est certaine, le Centre Bell était loin d’être plein lors du dernier match du Canadien à Montréal. Et je veux bien croire que le Canadien n’a pas eu beaucoup de temps pour vendre les billets, mais ces mêmes billets se seraient vendus en quelques heures il y a quelques saisons à peine.

Et quand on y pense, le fait de se rendre loin en séries a monté les attentes. Même moi, je me suis fait prendre au jeu. Je regardais les éléments offensifs du Canadien et je me disais que pour la première fois depuis longtemps, le Tricolore n’aurait pas de difficultés à compter des buts.

Ouin… Disons que c’est loin d’être ma meilleure prédiction. 

Le fait de voir le Canadien avoir autant de difficulté en ce début de saison pourrait donc expliquer le désintérêt des partisans, surtout ceux qui croyaient aux chances de voir l’équipe faire un bout de chemin en séries.

Mais, il y a autre chose qui, selon moi, explique les bancs vides: l’absence du joueur vedette. Qu’on le veuille ou non, Carey Price fait déplacer des foules. Les gens se présentent au Centre Bell pour le voir devant la cage du Canadien et pour scander son nom. Il est le véritable visage de la franchise, le premier vrai joueur vedette que l’organisation a connu en de nombreuses années.

Et son absence se fait ressentir au guichet.

On s’entend, ça n’enlève rien à la décision de Carey Price. Il a pris la bonne chose en allant chercher de l’aide et je crois que tout le monde est en mesure de comprendre sa décision.

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