L.J. Mooney : une grosse blessure au genou a contribué à le faire chuter au repêchage

Depuis quelques jours, L.J. Mooney est un espoir populaire à Montréal. Le petit attaquant, sélectionné au quatrième tour du dernier repêchage, a impressionné au camp de développement, lui qui regorge de talent.

Le collègue Marc-Olivier Cook, qui était sur place, a noté à quel point Mooney a brillé sur la glace lors du camp.

Mais évidemment, le talent n'a jamais été un problème avec Mooney. On le savait brillant sur la glace, mais il y a des facteurs qui ont fait en sorte qu'il a chuté au repêchage malgré tout.

Le plus évident, forcément, c'est sa taille. Il n'est (vraiment) pas grand, et dans une LNH où les costauds joueurs des Panthers viennent de remporter la Coupe Stanley deux fois de suite, les petits joueurs n'ont pas la cote.

Or, ce qu'on apprend en lisant un papier de Nicolas Cloutier (TVA Sports), il y a d'autres raisons pour expliquer tout ça, dont une sérieuse blessure au genou subie l'an dernier.

Nick Fohr, qui a dirigé Mooney dans le Programme de développement national américain, a reconnu que cette blessure-là, subie en début de saison, a incommodé Mooney au cours de l'année. Il faut se demander dans quelle mesure ça l'a ralenti, mais ça a été un facteur.

Et ça revient à une autre raison évoquée par Cloutier : le fait que l'attaquant a de la difficulté à éviter les grosses mises en échec. C'est notamment une force chez Cole Caufield et Lane Hutson, mais aussi chez la plupart des petits joueurs.

C'est logique, après tout : ces joueurs-là apprennent habituellement à compenser pour leur petit gabarit en étant bons pour éviter les coups, ce qui limite leurs chances de se blesser sérieusement. Mais dans le cas de Mooney, c'est une lacune.

Il faudra donc espérer que le genou du kid ne soit pas un problème à l'avenir, mais surtout, qu'il apprendra à être meilleur pour éviter les coups. Il est capable de jouer physique, mais sa petite stature fait en sorte qu'il est plus à risque d'être sérieusement blessé advenant une bonne mise en échec.

Peut-être que des gars comme Caufield et Hutson pourraient l'aider avec ça, t'sais…

En rafale

– Belle lecture.

Ça avait circulé à l'époque, çaNick Suzuki ne serait jamais arrivé à Montréal si cette transaction-là avait eu lieu.

– À lire.

– Sera-t-il échangé d'ici la fin du mois?

– À surveiller.