Kirill Kaprizov : le Wild demanderait Ivan Demidov au Canadien dans un éventuel échange
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Le Wild du Minnesota est actuellement dans une situation, disons, délicate. Kirill Kaprizov, le joueur vedette en ville, a refusé une entente de 128 M$ sur huit ans… et tout ça fait en sorte qu'on peut se poser des questions sur son avenir.

Rappelons que Kaprizov deviendra joueur autonome le 1er juillet prochain. Et évidemment, le Wild veut le garder, mais il veut surtout éviter de le perdre pour rien.

De plus en plus, donc, l'idée de le voir être échangé circule. Et au The Shaun Starr Show, Shaun Starr et Marco D'Amico se sont demandés ce que ça coûterait au CH s'il voulait se mettre le nez dans le dossier.

D'Amico rappelle que les chances sont extrêmement minces… et quand il s'est mis à parler de ce que ça coûterait, il a nommé un nom : Ivan Demidov.

Parce que c'est le joueur qui serait dans la mire du Wild pour envoyer Kaprizov à Montréal.

Il y a matière à penser que le CH refuserait assez rapidement de donner Demidov (il est probablement, après Nick Suzuki, le joueur le plus intouchable en ville). Ainsi, l'offre la plus compétitive que le Tricolore pourrait faire, elle débuterait avec Cole Caufield ou Juraj Slafkovský.

Et clairement, le club va devoir ajouter quelque chose en plus : simplement donner l'un de ces deux joueurs-là, ce ne sera clairement pas suffisant. Et en considérant que Kaprizov voudra obtenir 16-17 M$ par année sur son prochain contrat, ça commence à être très cher payé.

Pour le moment, cela dit, le Wild ne veut pas précipiter les choses dans le dossier. Selon Pierre LeBrun, qui a fait le point sur le dossier lors du segment Insider Trading, le Wild n'est pas prêt à parler aux autres équipes au sujet d'une transaction impliquant Kaprizov.

Et l'offre de 128 M$ sur huit ans, elle est toujours sur la table.

Mais dans les faits, le Wild ne pourra pas être patient éternellement. Si les négociations continuent de branler dans le manche, le club devra éventuellement se demander s'il est réellement prêt à perdre la supervedette russe sur le marché de l'autonomie.

Cela dit, le voir débarquer à Montréal, ça semble assez peu probable. Et si ça arrive, attendez-vous à ce que ça coûte très cher.