KHL : le club d'Alexander Zharovsky veut le « traitement Ivan Demidov » de la part du CH

Alexander Zharovsky est un espoir populaire en ce moment, à Montréal.

Le choix de deuxième ronde du club en 2025 (alors que le club n'a pas eu de droit de parole en première ronde en marge de la transaction Noah Dobson) est devenu populaire rapidement.

Pourquoi? Parce que son talent est présent et que son plafond est élevé. #Upside

L'an passé, Zharovsky a été en mesure de goûter aux séries dans la KHL en raison d'une blessure chez son équipe. Il a bien fait, selon son entraîneur, qui trouve qu'il n'a pas fait que survivre, mais qui a eu de bons jeux sur la glace.

Le fait de le voir être en confiance est un signe qui ne trompe pas. Et cela a sans doute aidé à convaincre le CH de le choisir.

Mais rapidement, les yeux seront tournés vers le futur. Est-ce que Zharovsky, qui a encore deux ans de contrat en Russie, pourra faire sa place dans la KHL dès le début de la saison 2025-2026? La question se pose.

Marco D'Amico (qui travaille pour RG média) est allé aux sources dans le dossier. Viktor Kozlov, son entraîneur avec le club de Salavat Yulaev Ufa, a commenté le dossier en disant que rien n'était fait. Évidemment, il ne lui donnera pas une job sans que le kid ne le mérite.

Mais ce n'est pas le bout le plus marquant de l'entrevue, selon moi.

Ce que je retiens, c'est que le CH n'a pas encore contacté le club russe de son espoir (ça devrait arriver plus tard, j'imagine)… et que l'équipe de Zharovsky veut avoir le traitement Ivan Demidov. C'est ce que j'en comprends en lisant entre les lignes, du moins.

Laissons le Canadien nous visiter, voir comment il voit le développement de Zharovsky, et quand le temps viendra, on pensera à la possibilité de le laisser aller. – Viktor Kozlov, en riant

Oui, l'entraîneur de Zharovsky (qui est encore sous contrat pour deux ans, je le rappelle) l'a dit en riant. Mais vous savez comme moi que dans chaque blague, il y a un fond de vérité.

À mes yeux, ça sent le club qui veut un « bonbon » pour songer à laisser partir le jeune un an plus tôt.

J'imagine que le Canadien aimerait amener l'espoir plus rapidement que prévu en Amérique du Nord (Laval ou Montréal), mais je ne sais pas jusqu'à quel point Kent Hughes et Jeff Gorton sont prêts à faire des pieds et des mains pour y arriver.

J'imagine qu'on verra en temps et lieu…

en rafale

– Intéressant.

– Wow.

– Ah oui?

– Avis aux intéressés.