Juraj Slafkovský : son attitude et son implication au camp sont critiquées
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Juraj Slafkovský débute une grosse saison avec le Canadien cette année. Le Slovaque, qui entame la première année de son contrat de huit ans, doit prouver qu'il est capable de débuter sa saison dès le premier jour (et pas seulement après Noël).

Il s'est fait confronter par ses patrons à ce sujet-là au terme de la dernière saison, et Martin St-Louis l'a rappelé hier : Slaf n'a plus 18 ans et il doit agir en conséquence.

Clairement, donc, on se serait attendu à le voir attaquer le camp d'entraînement avec le couteau entre les dents… mais à en croire Anthony Martineau (TVA Sports), c'est loin d'être le cas.

Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, Martineau a expliqué à quel point il n'a pas aimé l'attitude et l'effort de Slaf à l'entraînement ce matin.

Il a mal paru contre un joueur de la ECHL (Darick Louis-Jean), et au lieu d'être fouetté dans son orgueil, il a tout simplement souri.

Et ça, dans les faits, c'est ce que les dirigeants du club reprochent à Slafkovský : l'attaquant doit faire preuve de discipline et d'effort, ce qu'on ne semble pas voir en ce moment.

Il est encore tôt et les choses ont encore le temps de changer… mais justement, il est là le problème : après tout ce qu'on a entendu au sujet de Slaf de la part de ses patrons, c'est inquiétant de voir que le message n'a pas passé en ce début de camp.

C'est possible que le Slovaque ait tout simplement une vilaine journée dans le corps (et ça, ce n'est pas grave : ça arrive et il est tôt pour juger les performances d'un joueur). Mais pour un gars qui débute un nouveau contrat et qui affirme être motivé à connaître un gros début de saison, ce n'est pas le genre d'attitude que tu veux voir. Et il est là, le problème.

Tu joues comme tu t'entraînes, après tout. Et en ce moment, Slaf semble s'entraîner de manière nonchalante.

Voyons voir si Slaf pourra s'ajuster au cours des prochains jours, mais tout ça est définitivement une histoire à surveiller. Parce que dans son cas, ça laisse croire que ses habitudes n'ont pas encore changé.