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Juraj Slafkovsky : Kent Hughes le trouve confiant, sans être arrogant

De passage au micro de Mario Langlois sur les ondes du 98,5, Kent Hughes a livré une intéressante entrevue. Pour commencer, Langlois a posé plusieurs questions intéressantes concernant Juraj Slafkovsky. Selon Hughes, le jeune aura besoin d’un encadrement spécial dès le début, car à Montréal, il est déjà une vedette.

Le Canadien voudra protéger son jeune joueur de la pression médiatique et des partisans, notamment. Mais jusqu’à maintenant, le Slovaque semble apprécier cette pression.

Le DG du CH croit également que le premier choix au repêchage de sa carrière de DG est un jeune homme très confiant, sans être arrogant. Ce n’est pas mauvais de l’être, mais il ne faut pas l’être trop. D’ailleurs, Martin St-Louis utilise souvent le mot « swagger » pour décrire son protégé.

Hughes a aussi réitéré que la clé du plan est d’être patient avec tous les espoirs. La patience est une qualité que la nouvelle direction montréalaise semble bien internaliser.

Toujours en réponse aux questions sur Slafkovsky, Kent Hughes a affirmé que l’équipe a pris le joueur, qui, selon elle, aura la meilleure carrière en général et non la meilleure saison 2022-2023. Logique.

Et non, un poids de 238 livres n’est pas trop lourd dans la LNH, tant que cela n’affecte pas son coup de patin, qui fait jaser.

Filip Mesar

En plus de parler de Slafkosvky, Langlois et Hughes ont parlé du meilleur ami du Slovaque, Filip Mesar. L’autre choix de premier tour du CH en 2022 est un peu moins polarisant que son bon ami, reste qu’il fait jaser depuis ses bonnes prestations lors du tournoi des recrues.

La situation de Mesar est un peu plus complexe. Selon le patron montréalais, s’il fait bien, il aura sa place en Amérique du Nord, que ça soit à Montréal, Laval ou Kitchener (équipe dans la OHL qui possède ses droits). Mais même s’il commence sa saison au Canada, cela ne veut pas dire qu’il y restera toute la saison, assure Hughes. En effet, s’il connaît des difficultés à s’adapter, Montréal pourrait l’envoyer en Slovaquie pour qu’il continue son développement.

Cette option semble un peu moins envisageable pour Slafkovsky, cependant.

Les attentes de l’organisation envers lui sont quand même grandes. Le petit attaquant peut jouer au centre et à l’aile, ce qui le rendra plus utile à l’équipe. Au lieu de compétitionner pour quatre (centre) ou huit postes (à l’aile), il pourra jouer aux 12 positions offensives.

Nick Suzuki

Tant que Suzuki sera le capitaine de l’une des plus grosses organisations en Amérique du Nord, il aura toujours de l’attention et de la pression. Jusqu’à maintenant, le jeune capitaine n’est aucunement apeuré par cette pression. Il l’a démontré au tournoi de golf et lors des dernières saisons.

L’an dernier, Hughes a invité les joueurs à se rendre dans son bureau pour parler de l’environnement dans le vestiaire. Selon ses dires, plusieurs ont affirmé que c’était l’équipe à Nick Suzuki. Au final, c’est la direction qui a pris la décision sur le capitanat, mais de dire que les joueurs n’ont pas eu leur mot à dire est faux.

Joel Edmundson et Brendan Gallagher

Les deux assistants, Joel Edmundson et Brendan Gallagher, ont été dans la course au capitaine jusqu’au bout, mais ils devront finalement se contenter du « A ». Mario Langlois s’est demandé si les deux ont été déçus et Hughes a simplement répondu qu’ils ont digéré la nouvelle comme de « vrais pros ».

C’est normal et surtout, humain, de ressentir de la déception face à une telle décision, mais au final, les deux assistants ne se sont pas plaints. 

Paul Byron n’est donc plus un assistant au capitaine et Mario Langlois s’est demandé pourquoi l’organisation lui a enlevé le titre. Le DG du CH veut de la constance dans le leadership. Sans mentionner le nom de Byron, il a dit qu’il ne veut pas un assistant qui fait la navette entre Laval et Montréal. Il voulait deux assistants qui sont à Montréal pour y rester.

Byron ne jouera pas à Laval s’il est en santé – quoiqu’avec le surplus d’attaquants, on ne sait jamais -, mais son historique de blessures peut faire peur. On ne veut pas d’un assistant sur la LTIR.

Parlant du 41, Hughes n’a rien contre lui, mais l’ancienne direction aimait nommer plusieurs assistants à domicile et à l’étranger. Byron a peut-être hérité du titre d’assistant par défaut lorsqu’il a signé son contrat il y a quelques années lorsque l’équipe n’allait nulle part. Toujours concernant Byron, sa situation est très floue, affirme Hughes.

Celui qui a été très occupé cet été a aussi parlé du fait que la meilleure ville pour jouer au hockey, c’est Montréal. Il ne pense pas non plus que les agents libres vedettes « boycottent » le marché canadien.

Si j’étais un joueur, je voudrais jouer dans la meilleure ville de hockey possible. Et il n’y a pas une meilleure ville de hockey que Montréal. – Kent Hughes

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