Juraj Slafkovsky est tanné des excuses : il veut « arrêter de parler et performer »
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La saison morte du Canadien est bel et bien derrière nous. Ce soir, le club jouera un vrai match à Toronto.

Après des mois de spéculations et de mouvements de personnel pour améliorer le club, on aura une première occasion (sur au moins 82) de voir le club en action.

Est-ce que, malgré la jeunesse, les hommes de Martin St-Louis vont faire mieux que l'an passé?

Évidemment, si le CH veut faire mieux que l'an passé, ça va prendre une contribution de tout le monde. Les 18 patineurs (et le gardien) devront jouer en équipe.

Mais il faudra aussi, certains soirs, que les meilleurs soient les meilleurs.

Peu importe leur âge, les membres du premier trio devront se lever et aller chercher des gains. Et ils devront le faire dès les premiers matchs de la saison régulière.

Nick Suzuki et Cole Caufield n'ont pas un historique de vilaines performances en octobre ou en novembre.

Quand on amène ça de cette façon-là, on se rend compte que oui, Juraj Slafkovsky aura bel et bien de la pression sur ses épaules pour commencer la saison. Et il le sait.

En entrevue avec Arpon Basu, du site The Athletic, le Slovaque a affirmé qu'il ne voulait pas juste dire qu'il doit mieux faire : il veut que ça paraisse sur la glace.

Ce que j'ai trouvé intéressant, c'est que Slaf l'avoue : son été de travail en 2025 a été pas mal plus productif qu'en 2024. Il se sent donc plus prêt à attaquer les défis.

C'est lui-même qui l'a dit.

Peut-être que l'année d'avant, j'étais trop confortable, je ne sais pas. Mais je sens que mon été (2025) a été plus dur et meilleur que celui d'avant.

Je ne sais pas pourquoi, mais c'est mon sentiment. – Juraj Slafkovsky

Rappelons qu'à l'été 2024, il venait de signer un contrat de huit ans et qu'il avait connu une magnifique fin de saison. Se considérait-il comme étant « arrivé » trop rapidement?

Slaf n'a jamais eu peur de se critiquer publiquement. Vivement le jour où il n'aura plus à le faire.