Juraj Slafkovsky devient une pierre angulaire du CH à 5 contre 5

On parle souvent des problèmes d’avantage numérique du Canadien, mais le jeu à 5 contre 5 reste tout autant important, s’il ne l’est pas plus. Comme l’a dit le chroniqueur de La Presse, Simon-Olivier Lorange, lors de son passage au balado Sortie de zone de La Presse et du 98,5 Sports, 45 à 50 minutes d’un match sont souvent jouées à égalité numérique.

Il faut donc que tes joueurs soient efficaces dans cet aspect du jeu et c’est exactement ce que Juraj Slafkovsky est en train de faire. La rencontre de mardi soir, face aux Stars de Dallas, a prouvé l’efficacité de Slafkovsky dans les deux sens de la patinoire.

On peut commencer par son apport offensif.

Sur le premier but du Canadien, il a démontré à quel point il a amélioré sa capacité à contrôler la rondelle et sa vision de jeu dans la zone adverse. Ça, c’est sans oublier le fait qu’il semble maintenant beaucoup plus calme en possession du disque, ce qui lui permet de se concentrer et de réaliser de belles passes comme celle-ci.

Sans défense, l’attaque ne sert à rien. Sur le troisième but du match, Slafkovsky a démontré qu’il est capable de se démarquer en défense, surtout en récupération de rondelle grâce à son jeu physique. Son repli défensif a permis à Jordan Harris de filer jusqu’au but adverse pour marquer.

Le Slovaque n’a pas récolté de mention d’aide sur ce jeu, mais son jeu a probablement été plus important qu’une passe.

Il joue assez bien défensivement pour gagner la confiance de Martin St-Louis. Comme l’a expliqué Guillaume Lefrançois lors du balado Sortie de zone, Slafkovsky s’est mérité du temps de jeu lors des dernières minutes du match pour préserver l’avance de l’équipe. Pendant ce temps, Cole Caufield n’a pas pu embarquer sur la patinoire.

Pour revenir à l’apport offensif, Juraj Slafkovsky ne compte pas une tonne de points cette saison, mais il n’a pas à être gêné de sa contribution, lui qui est présentement le troisième meilleur pointeur du CH à 5 contre 5 avec un total de 12, tout juste derrière ses compagnons de trio, Cole Caufield et Nick Suzuki.

Comme l’explique Simon-Olivier Lorange, les comparaisons avec Logan Cooley ont été nombreuses en début de saison quand le Tricolore a affronté les Coyotes, mais, même si l’Américain compte quatre points de plus que Slafkovsky en 2023-24 (18 points), il n’en a que huit à 5 contre 5.

On revient donc à l’idée de Lorange comme quoi un match se joue pendant 45 à 50 minutes en égalité numérique.

Le travail est loin d’être terminé pour Slafkovsky, mais rassurez-vous, il est sur la bonne voie, surtout à 5 contre 5.

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