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Juraj Slafkovský a déjà fait un doigt d’honneur à son père en plein match à 12 ans

Depuis un mois, Juraj Slafkovský est la saveur du moment chez le Canadien. Le premier choix du repêchage en 2022 semble enfin avoir trouvé ses aises dans la LNH aux côtés de Nick Suzuki et de Cole Caufield, et avec cinq points à ses quatre derniers matchs, on voir une progression évidente de sa part.

Et au-delà des points, il joue vraiment du bon hockey. Il doit encore travailler sur certains aspects de son jeu, mais de plus en plus, il ressemble à un espoir de premier plan.

Ce qu’on remarque aussi chez le Slovaque, c’est qu’il a un caractère assez fort. On n’a qu’à penser à sa célébration après son premier but dans la LNH ou à son Are you not entertained? plus tôt ce mois-ci.

Et visiblement, le fort caractère du jeune Slovaque ne date pas d’hier matin. Anthony Martineau (TVA Sports) s’est récemment entretenu avec le père de Slaf, lui aussi nommé Juraj Slafkovský, et si on se fie à ses propos, il faut remonter jusqu’à l’enfance de son fils pour trouver les premiers signes de son fort caractère.

En fait, papa Slafkovský explique que lorsque son fils avait 12 ans, il avait été voir l’un de ses matchs et il avait crié à Slaf de mettre plus d’effort au niveau de son jeu défensif… ce à quoi le fils a répondu avec un bon vieux doigt d’honneur en plein match.

Rien de moins.

Le papa Slafkovský se souvient de tout ça en riant, mais dans les faits, ça démontre la force de caractère du jeune. Ça fait longtemps qu’il a confiance en ses moyens et qu’il n’a pas l’intention de se laisser marcher sur les pieds.

Bon, peut-être que son père avait raison à ce moment-là… mais le fait demeure : Slaf va se défendre si on «l’attaque».

À sa première saison, on le sentait peut-être un peu plus timide à ce niveau, mais le fait d’enchaîner les bonnes performances depuis un mois fait en sorte qu’il a retrouvé son swagger et sa confiance, ce qui l’a peut-être amené à retrouver sa force de caractère.

Cela dit, il faut s’assurer que ça ne dépasse pas les limites et que ça demeure dans le respect (imaginez s’il devait faire un doigt d’honneur à Martin St-Louis en plein match, hehe), mais tant que ce l’est, c’est une bonne chose… et ça l’aide à composer avec la pression qui vient avec le fait d’être un premier choix au total à Montréal.

Je vous recommande la lecture du texte d’Anthony Martineau (que je vous remets ICI) pour en apprendre un peu plus sur les histoires de jeunesse de Slaf, mais clairement, on comprend que le jeune homme ne manque pas de caractère, et ce, depuis fort longtemps.

Et c’est parfait ainsi.

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