Canadiens

Joshua Roy : s'il se retrouvait au ballottage, il y aurait de l'intérêt
Félix Forget
Joshua Roy : s'il se retrouvait au ballottage, il y aurait de l'intérêt
Crédit: Getty Images

Joshua Roy n'a pas connu un grand camp d'entraînement. L'attaquant québécois, qui commence à manquer de temps pour démontrer au CH qu'il fait partie de l'avenir du club, s'est entraîné à fond cet été… mais ça n'a pas vraiment paru sur la glace.

On a revu les mauvais plis du joueur, qui n'a pas survécu aux premières coupures à Montréal.

Roy n'a pas eu à passer par le ballottage, si bien que le CH a pu facilement l'envoyer à Laval. Cela dit, dans un an, la situation sera différente : le Québécois devra passer par le ballottage.

Arpon Basu (The Athletic) a jasé à un dépisteur de la ligue au sujet de l'attaquant québécois… et même si le dépisteur en question ne recommanderait pas à son équipe d'aller le chercher dans une transaction, ce serait possiblement une autre histoire au ballottage :

Le dépisteur m'a dit que si Roy se retrouvait au ballottage, il pourrait recommander de le réclamer. – Arpon Basu

En fait, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il y a certaines personnes à travers la ligue qui semblent croire que Roy est capable d'être un joueur de la LNH, surtout s'il profite d'un changement d'air. Cela dit, ils ne seront pas prêts à payer pour aller le chercher dans une transaction.

Vous pouvez donc probablement oublier l'idée de le voir être transigé cette saison : il n'a pas vraiment de valeur sur le marché. Et c'est logique, parce que ce n'est pas facile pour lui depuis un an.

Dans l'immédiat, Roy affirme qu'il veut continuer de travailler sur son jeu, lui qui veut devenir un bon joueur défensif. Et visiblement, Pascal Vincent veut l'aider : il a l'intention de travailler fort avec le jeune cette année.

Dans un monde où le travail de Vincent rapporte, ce sera difficile pour le CH de ne pas perdre Roy au ballottage s'il ne perce pas le club l'an prochain.

On verra donc ce que les 12 prochains mois réservent à Roy, mais on sent plus que jamais que le temps presse s'il veut s'établir à Montréal.

Et ce, pour le meilleur (une autre équipe pourrait le réclamer au ballottage dans un an) ou pour le pire (le CH pourrait carrément jeter la serviette).