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Jonathan Huberdeau se réjouit ouvertement du départ de Darryl Sutter

Jonathan Huberdeau, à sa dernière saison avec les Panthers de la Floride, a enregistré 115 points (30 buts) en 80 matchs.

Il y a tout un contraste entre cette production-là et celle de l’an dernier, alors qu’il disputait sa première campagne dans l’uniforme des Flames (55 points en 79 matchs).

Le Québécois a connu la pire baisse de production dans l’histoire de la LNH, alors que c’était la première fois qu’un gars récoltait 60 points de moins que l’année précédente. 

Mais vous savez autant que moi qu’il y a des facteurs qui ont joué un rôle dans tout ça. Nouvel environnement, nouvelle équipe, nouveaux coéquipiers, nouvel entraîneur…

Et c’est surtout l’aspect du nouvel entraîneur qui a semblé le déranger. Après tout, Darryl Sutter est connu comme étant un entraîneur de la vieille école et son style ne cadrait tout simplement pas avec celui d’Huberdeau.

Les joueurs comme lui ont besoin d’avoir de la liberté au point de vue offensif. C’est par leur créativité qu’ils sont en mesure de mettre des points au tableau…

Et ce n’était pas le cas l’an dernier à Calgary. Huberdeau était parfois utilisé sur le troisième trio de l’équipe dans un rôle axé un peu plus sur la défensive et il n’a pas été en mesure de s’adapter, ce qui est logique au final.

C’est notamment pour cette raison que le joueur était ravi de voir Darryl Sutter quitter les Flames cet été. Il a confié lors d’un entretien à RDS qu’il était vraiment excité à l’idée de jouer sous la gouverne d’un nouveau coach, surtout dans l’optique où il aura plus de liberté offensivement :

Il n’était pas pour dire le contraire, on s’entend. Mais de le voir lancer une flèche à Darryl Sutter, c’est digne de mention.

On s’attend tous à ce que Jonathan Huberdeau revienne en force l’an prochain. Il sera notamment intrigant de voir son rendement dès le début de la prochaine saison…

Parce que tout le monde sait à quel point le Québécois est un joueur talentueux. Il a tous les outils afin d’avoir une excellente deuxième campagne à Calgary, on s’entend, et la situation des Noah Hanifin, Elias Lindhom et Mickael Backlund ne semble pas le déranger.

C’est une bonne chose, dans l’optique où Huberdeau sait qu’il doit se concentrer sur sa propre game. Il doit contrôler ce qu’il peut contrôler seulement. 

Rappelons que les trois joueurs, qui seront admissibles à l’autonomie complète l’été prochain, pourraient quitter l’organisation après avoir exprimer leur désir de tester le marché des agents libres.

Ryan Huska, qui a été engagé à titre d’entraîneur-chef des Flames à la mi-juin, aura comme mandat de relancer Jonathan Huberdeau. Une tâche qui pourrait ne pas être facile…

Mais qui, de l’autre côté, pourrait l’être en raison des aptitudes du Québécois.

Une chose est claire, par contre. Si Jonathan Huberdeau ne se met pas à jouer comme un gars qui touche un salaire annuel de 10.5 M$, on devra se demander s’il faisait lui aussi partie du problème, au final.

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