Il y a environ un an, Michel Therren nous livrait des points de presse d’une quarantaine de secondes après certaines défaites de l’équipe. On s’amusait même à timer ses sorties d’après-rencontre sur Twitter…
Hier soir, John Tortorella a fait pire. Il a battu tous les records. Après une défaite de 7 à 2 subie à domicile face aux pauvres Oilers, Torts s’est présenté devant les médias durant une dizaine de secondes seulement. Il leur a dit qu’il n’avait rien à leur dire…
John Tortorella with one of the shortest press conferences of the season pic.twitter.com/vpSExs4Apx
— Brady Trettenero (@BradyTrett) December 13, 2017
Certains ont aimé cette attitude de winner de la part du coach des Blue Jackets…
#Torts4Prez https://t.co/Myxb5WnTcF
— Jason Gold (@JayGold85) December 13, 2017
Alors que les autres ont plutôt parlé du pleurnichage et du manque de professionnalisme de Tortorella.
Is there a whinier coach in hockey than John Tortorella? Your team played a bad game, deal with it like a pro. https://t.co/wfvdZvVOqD
— Rick Springhetti (@Rick1042) December 13, 2017
Unprofessional https://t.co/L3sN7n1cqf
— Eric Engels (@EricEngels) December 13, 2017
Je me demande comment la LNH trouve ça, elle…
Tortorella n’a jamais caché être quelqu’un d’émotif… Et il n’en est pas à ses premières frasques devant les caméras. Il dit agir ainsi pour protéger ses joueurs. Les protéger des médias… Mais aussi de lui-même, si vous voulez mon avis.
Hier, Tortorella a refusé de répondre aux questions des journalistes car il sait pertinemment qu’il aurait dit des choses qu’il aurait pu regretter.
En 2010, alors qu’il était entraîneur-chef des Rangers, il avait eu une petite prise de bec avec Larry Brooks, un journaliste attitré à la couverture de son équipe.
On peut aussi trouver des vidéos sur les 10 meilleurs moments de John Tortorella…
Sur ses six minutes de colère…
Et sur sa rage dans le vestiaire des siens.
Mais bon… Il y en aura toujours pour prendre la défense de Tortorella.