Le Rocket a disputé un très bon match, hier soir, mais s’est effondré en fin de rencontre et a échappé un deuxième match de suite face aux Sénateurs de Belleville. Au cours d’un match durant lequel il y avait beaucoup de nouveaux visages, l’énergie semblait différente.
Mais malgré la défaite, Joël Bouchard ne semblait pas en beau fusil. Il semblait plutôt comprendre, de façon saine, ce qui se passait dans son vestiaire.
Plusieurs joueurs ont des agendas personnels et ont de la difficulté à se faire confiance. La philosophie de Bouchard est calme et il l’a très bien expliquée :
«On a beaucoup de gars qui arrivent de partout. On a beaucoup d’égos. Je leur ai laissé toutes les chances du monde. Je les ai laissé jouer. Je leur ai donné du temps de glace tout le temps. Puis, on a vu que c’est en dents de scie. Personne est capable de prendre sa place, chacun a un agenda personnel. […] Ils ont pas de confiance l’un en l’autre. Ils se connaissent pas. Ils ont de la difficulté à aller de l’avant, ils se posent beaucoup de questions. Y’a beaucoup de gars que c’est pas leur rêve être ici, c’était pas leur plan initial.»
KK amène son sourire à la @Place_Bell 😍
Kk brought his smile at @Place_Bell 😍#GoRocket pic.twitter.com/2ToR9U96UL
— Rocket de Laval (@RocketLaval) February 1, 2020
L’entraîneur-chef du Rocket a expliqué de façon très claire les déboires de son équipe et assure que c’est normal. Par contre, les «10 matchs» sont terminés et l’objectif est maintenant différent et les attentes ont été altérées.
«Là, on va progresser. C’est pour ça la Ligue Américaine. Et il y a une raison pourquoi ils sont ici. Si y’étaient assez bons ils seraient dans la Ligue Nationale.»
Il explique à quel point les choses changent en maintenant que la composition du vestiaire est modifiée.
«On était meilleurs quand les gars étaient tout en haut et qu’il y avait des blessés. On jouait mieux, on gagnait plus de matchs parce que tout le monde adhérait. Là maintenant, y’a plus d’expérience, plus d’opinion, et c’est ça que ça fait. Mais c’est parfait, c’est pour ça la Ligue Américaine.»
Pour écouter l’entièreté de l’oeuvre, c’est par ici :