Joe Veleno doit comprendre le message
Crédit: Marc-Olivier Cook

Hier, on a vu des trios à l'entraînement. Le premier trio était intouché, ce qui est normal.

Le deuxième trio était composé de Kirby Dach avec Ivan Demidov et Patrik Laine aux ailes. Ce sont trois joueurs de talent qui sont de calibre top-6, dans les faits.

On a aussi vu que Jake Evans, qui a perdu ses ailiers récemment, a été jumelé à Brendan Gallagher et Josh Anderson, qui ont perdu leur joueur de centre au cours de la saison morte.

Les deux autres joueurs qui sont assurés d'avoir un poste (Alex Newhook et Zachary Bolduc) étaient ensemble. Et ils étaient jumelés à nul autre que le jeune Owen Beck.

Est-ce que ces lignes-là sont finales? Bien sûr que non.

Mais ça veut quand même dire qu'au premier jour du camp, Martin St-Louis a préféré voir Beck au lieu de Joe Veleno aux côtés de Newhook et de Bolduc.

C'est un message à Veleno, ça. Et d'après moi, celui qui a connu une vilaine saison 2024-2025 a compris le message.

Dans les faits, Veleno doit trouver une manière de devenir indispensable pour s'aider à faire sa place. Après tout, en ce moment, rien n'est joué pour le produit de la LHJMQ.

Il n'est pas meilleur qu'un autre offensivement ou défensivement. Il n'est pas indispensable au cercle des mises en jeu – surtout s'il finit par jouer avec Newhook et Bolduc. Il n'est pas indispensable comme Québécois parce qu'il y en a d'autres dans l'alignement.

Je ne dis pas ça pour le dénigrer (surtout que je l'ai, en ce moment, dans mon top-12 partant), mais bien pour mettre en lumière le fait que non, Veleno n'est pas indispensable aux yeux de Martin St-Louis ou de la direction.

Il doit le devenir s'il veut s'aider.

prolongation

Hier, Veleno a connu une bonne première journée au camp. Sur la patinoire, on pouvait voir, à certains moments, qu'il se démarquait des autres.

Il est donc sur la bonne voie.