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JO 2026 : « Samuel Montembeault, c'est le choix facile pour éviter le sujet des Québécois »
Félix Forget
JO 2026 : « Samuel Montembeault, c'est le choix facile pour éviter le sujet des Québécois »
Crédit: Getty Images

La semaine dernière, un texte de Steve Simmons a fait jaser au Québec. Le chroniqueur du Toronto Sun, en jasant de l'équipe canadienne aux prochains Jeux olympiques, a évoqué le cas de Samuel Montembeault… en disant que les chances du gardien de faire l'équipe étaient plus élevées parce qu'il parle français.

Évidemment, ça a un peu mal passé, notamment parce qu'on sait que c'est un sujet sensible.

Et aujourd'hui, le chroniqueur a pondu un autre texte dans lequel il revient notamment sur tout ça. Et ce qu'on comprend, c'est qu'il ne voulait pas dénigrer le gardien en disant ça : il ne dit pas que le gardien va faire le club parce qu'il est Québécois.

Or, en se corrigeant, il a plutôt jeté le blâme sur… les médias québécois, qui « mettent de la pression » sur Hockey Canada pour avoir un Québécois dans l'équipe :

Samuel Montembeault, c'est le choix facile pour les dirigeants afin d'éviter des questions sur les Québécois. – Steve Simmons

En gros, donc, ce qu'on comprend, c'est qu'au lieu de vouloir dire que « Montembeault sera là parce qu'il est Québécois », Simmons voulait plutôt dire que « ça prend un Québécois, donc aussi bien mettre Montembeault ».

Il faut inverser la cause et la conséquence, en gros.

Simmons explique que la pression, qui est « évidente » au point que seuls les gens naïfs et peu informés ne la voient pas, vient du fait que les médias québécois couvrent principalement ce qui se passe avec les athlètes québécois. C'est une réalité qui, selon Simmons, est particulière au Québec.

C'est un brin ironique de voir que dans le même texte, il parle de Victoria Mboko, une joueuse de tennis qui a grandi à Toronto et qui a littéralement volé la vedette dans tous les médias québécois depuis deux semaines, mais j'imagine que je dois être naïf ou peu informé.

Sur le fond, c'est vrai que l'absence de Québécois au sein de l'équipe canadienne est un dossier qui ferait jaser. On l'a vu à la Confrontation des 4 Nations : même avec Montembeault, le sujet des Québécois en est un qui a fait jaser.

Sauf que Montembeault, qui est l'un des très bons gardiens de la LNH depuis quelques années, n'est pas là juste parce que « ça prend un Québécois » ou parce que « les médias québécois mettent de la pression sur Hockey Canada ».

Et il faut noter que Simmons, dans son texte, note que Montembeault « pourrait mériter un poste peu importe ses origines »… sauf que pour un pays qui se cherche de l'aide devant le filet, il me semble que le « pourrait » devrait plutôt être un « devrait ». Mais ça, ça doit encore être ma naïveté qui parle.