JO 2026 : « Nick Suzuki a un peu d’avance sur les autres pour son poste avec le Canada »

En 2024-25, Nick Suzuki a atteint un autre niveau dans l’uniforme du CH. Le capitaine, qui a mené son équipe en séries, a récolté 30 buts et 89 points en 82 matchs, devenant le premier joueur à amasser un point par match à Montréal depuis Alex Kovalev.

Ça lui a notamment permis de ramasser des votes pour le trophée Hart (dont un vote de première place), mais aussi pour le trophée Selke.

Parce que oui, au-delà des points, Suzuki contribue également via son jeu défensif. Ça fait en sorte qu’il est capable d’aider son équipe de plusieurs façons… et à quelques mois des Jeux olympiques, où les joueurs de la LNH seront de retour, il faut se demander ce que ça veut dire pour ses chances de représenter le Canada.

Il est, après tout, le genre de joueur qui augmente ses chances étant donné qu’il est capable de contribuer dans un rôle de soutien (ce qui n’est pas nécessairement le cas pour Cole Caufield, par exemple).

À ce sujet, Eric Engels a été questionné par Tony Marinaro au Sick Podcast quant aux chances de voir Suzuki avec le Canada aux prochains JO… et Engels a l’impression que Suzuki a un peu d’avance sur les autres candidats pour son poste avec le Canada.

On sait que Suzuki, qui n’a pas été sélectionné à la Confrontation des 4 Nations par le Canada, a tout cassé dans le dernier droit de la saison. Forcément, donc, il y a matière à croire que sa candidature a gagné des points dans les derniers mois.

D’autant plus que les équipes peuvent amener 25 joueurs aux JO, soit deux joueurs de plus qu’à la Confrontation des 4 Nations.

Le problème, cela dit, c’est qu’il y a pas mal de candidats pour la chaise qu’occuperait Suzuki. Des gars comme Robert Thomas, Macklin Celebrini et Connor Bedard, par exemple, pourraient tous lutter pour ce poste-là… mais Suzuki a l’avantage de jouer dans le marché de Montréal, ce qui fait en sorte qu’il a plus souvent les projecteurs sur lui.

Ça aide à se bâtir une réputation, ça.

Le capitaine devra toutefois connaître un gros début de saison pour assurer sa place, lui qui devra trouver le moyen de forcer la main des dirigeants. Et Engels amène un autre point intéressant : si Christian Dvorak n’est pas de retour à Montréal et qu’il n’est pas vraiment remplacé, Suzuki pourrait encore plus facilement gagner des points.

Le départ de Dvorak forcerait le capitaine à jouer encore plus en désavantage numérique, par exemple… et on peut penser qu’il assumerait un rôle de la sorte avec le Canada. S’il excelle à court d’un homme et qu’il le fait souvent, sa candidature deviendra encore plus intéressante.

On verra donc comment tout ça va évoluer au cours des prochains mois, mais Suzuki semble avoir de réelles chances de rejoindre Juraj Slafkovský en tant que représentant du CH aux JO.

Du moins, il en a probablement de meilleures que Caufield et Lane Hutson.

En rafale

– Parlant du loup.

– Deux réalités différentes devant le filet pour les Panthers et les Oilers.

– À suivre.

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