Jeux olympiques : Nick Suzuki est prêt à jouer à l'aile

Nick Suzuki a un objectif clair en tête en ce moment.

Il veut faire tout en son possible se tailler une place au sein de l'équipe canadienne en vue des prochains Jeux olympiques.

Et s'il doit se commettre à jouer comme ailier pour que ça arrive… il est prêt à le faire.

Après tout, le Canada a déjà une grosse ligne de centre. Point, MacKinnon, Crosby, McDavid, Scheifele, Cirelli…

Il n'y a que quatre places au centre dans un club de hockey. Et Suzuki, qui a donné une entrevue à Jonathan Bernier (Journal de Montréal), en est conscient : 

Il n'y a qu'un nombre limité de places, alors il faut savoir s'adapter […] Je sais que je suis à l'aise à l'aile. J'ai déjà joué à cette position au cours de ma carrière. – Nick Suzuki

Au début de sa carrière dans la LNH, l'actuel capitaine du Canadien (qui est aujourd'hui l'un des meilleurs centres de la ligue) avait été muté à l'aile sur un trio de profondeur.

Et il a aussi joué à cette position-là à ses débuts dans le junior. Il sait ce que ça prend pour évoluer à l'aile, donc. 

(Crédit: Getty Images)

Rappelons une chose.

Dans un club… il n'y a jamais « trop » de joueurs de centre.

Les gars qui jouent au centre voient la game d'une autre façon, et d'en avoir plusieurs au sein d'une même équipe peut être une bonne chose.

Surtout quand on pense à Suzuki, un joueur two-way qui est responsable dans les trois zones de la patinoire. Il a ce qu'il faut pour aider le Canada sur la patinoire… même s'il y aura beaucoup, beaucoup de talent dans l'équipe canadienne à l'attaque.

Moi, j'ai vraiment l'impression que c'est son début de saison qui va jouer un grand rôle dans la décision des dirigeants de Hockey Canada.

Si Suzuki commence la campagne en force, qu'il produit à un rythme vraiment intéressant en plus d'aider le Canadien à gagner des matchs… ça peut forcer la main des entraîneurs du Canada.

Mais le contraire est aussi vrai : s'il connaît un lent début, que le Canadien n'est pas en mesure d'avoir du succès et que le capitaine est au ralenti, ça va « aider » les dirigeants du Canada à prendre leur décision à propos du capitaine du CH.

Suzuki sait ce qu'il a à faire.