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Jeux olympiques : Nick Suzuki doit battre les gars qui sont allés au Championnat du monde
Marc-Olivier Cook
Jeux olympiques : Nick Suzuki doit battre les gars qui sont allés au Championnat du monde
Crédit: Getty Images

Nick Suzuki aura-t-il sa place au sein de la formation canadienne aux prochains Jeux olympiques?

Ce sera définitivement l'une des questions qui reviendra souvent dans les prochaines semaines à Montréal. Le capitaine du Canadien devra commencer la saison en force pour montrer aux dirigeants qu'il mérite un poste et il devra prouver qu'il peut aider l'équipe du Canada sur la patinoire avec ses qualités.

Mais ça va plus loin que ça, aussi.

Suzuki ne devra pas seulement être « bon » pour mériter sa place : il devra aussi être meilleur que certains gars qui ont participé au Championnat du monde dans les dernières années.

Adam Fantilli (2023 et 2025), Brandon Hagel (2024), John Tavares (2024), Brayden Schenn (2025), Bo Horvat (2025), Ryan O'Reilly (2025), Macklin Celebrini (2025), Travis Konecny (2025)… Les dirigeants du Canada connaissent ces joueurs-là parce qu'ils ont joué au CDM dans les dernières années.

Suzuki, lui, n'a jamais accepté l'invitation du Canada pour participer au Championnat du monde… et comme le rappelle Elliotte Friedman dans son podcast, ça peut jouer un rôle aux yeux des dirigeants de chaque nation.

Suzuki, si vous regardez tous ces gars et à quel point cette équipe va être bonne, il va non seulement devoir bien jouer… mais il va devoir battre certains gars qui pourraient avoir le bénéfice du doute puisqu'ils étaient disponibles pour le Championnat du monde. – Elliotte Friedman

La balle est dans le camp de Suzuki.

Le capitaine du Canadien – au centre de Juraj Slafkovsky et Cole Caufield – aura les outils pour produire offensivement rapidement en début de saison. Il risque aussi de jouer avec des gars comme Patrik Laine, Lane Hutson et Ivan Demidov en avantage numérique… ce qui peut l'aider à aller chercher encore plus de points.

Mais là où on va vraiment juger Suzuki chez les dirigeants du Canada, c'est lorsqu'on va le voir affronter d'autres excellents joueurs de centre.

S'il est capable de dominer contre les meilleurs trios adverses et les meilleurs joueurs de la Ligue nationale, il pourrait forcer la main des dirigeants à le sélectionner… parce qu'on sait qu'il peut être muté à l'aile au besoin aussi.

Tout ça pour dire qu'il en aura beaucoup dans son assiette, le #14.

Mais il nous a aussi prouvé depuis son arrivée à Montréal qu'il est encore meilleur quand ça compte. Il va commencer la saison en étant affamé parce qu'il sait qu'il y a un poste au sein de la formation du Canada à l'enjeu pour lui.

Je suis curieux de voir ce que ça va donner.