Jeff Petry : Kent Hughes a appris à la dernière minute que le CH n’était pas sur sa liste

En début d’après-midi, le Canadien a annoncé ce à quoi on s’attendait à peu près tous : Jeff Petry a été échangé à nouveau après une dizaine de jours en ville. Clairement, le défenseur ne voulait pas jouer à Montréal, et ça risquait de devenir un problème.

Il l’a finalement envoyé dans son Michigan natal en retour de Gustav Lindström et d’un choix conditionnel de quatrième ronde en 2025, et ce, en retenant 37,5 % de son salaire (en gros, il retient 50 % du 75 % qu’il avait sur sa masse étant donné que les Penguins ont retenu 25 % à la base) pour les deux prochaines années.

Clairement, on se doutait que le plan était de l’envoyer ailleurs le plus rapidement possible (Hughes a même noté aujourd’hui qu’il n’a pas nécessairement maximisé le retour : il s’est arrangé pour l’échanger rapidement en retour d’un pactole convenable), et pour une deuxième fois en un peu plus d’un an, Kent Hughes a accommodé son défenseur en l’envoyant vers une destination idéale pour lui.

Ceci dit, si on se fie aux propos du DG du Tricolore, tout a déboulé assez rapidement au niveau de la transaction qui a ramené Petry en ville. En fait, selon ses dires, Hughes a appelé Kyle Dubas samedi matin pour savoir comment ça allait dans le dossier et c’est seulement à ce moment-là qu’il a appris que le CH n’était pas sur la liste de 15 équipes du défenseur. Ça semble pas mal confirmer la théorie selon laquelle Petry n’avait pas le Canadien sur sa liste parce qu’il ne s’attendait pas à ce que le club soit ouvert à aller le rapatrier.

Ça a donc mené à un marathon de négociations dans la journée de samedi (le tout devait être réglé avant dimanche matin pour Dubas, qui aurait eu à utiliser un rachat de contrat sinon), et les deux hommes ont négocié jusqu’à tard samedi soir.

Le lendemain matin, la transaction était annoncée.

Par contre, le plan n’a jamais été de garder Petry en ville. Le dimanche matin, Hughes a appelé le #26 pour lui expliquer qu’il avait l’intention de l’échanger rapidement afin de ne pas le laisser dans le néant trop longtemps.

Idéalement, il aurait aimé pouvoir boucler une transaction pour envoyer Petry ailleurs avant même l’annonce de son retour à Montréal, mais les Penguins étaient pressés de compléter le tout en raison de leur fenêtre de rachat de contrat qui se terminait le dimanche.

Au final, donc, on sentait que le Canadien était dans le coup quelques jours avant la transaction, mais c’est visiblement à 24 heures de l’annonce que Hughes a appris que Petry n’avait pas le CH sur sa liste.

Chapeau à Hughes et à Dubas d’avoir réglé le tout en aussi peu de temps, vraiment.

Prolongation

– Questionné au sujet de l’entretien de Logan Mailloux avec Gary Bettman, Hughes a affirmé qu’il n’y avait pas encore eu de décision finale dans le dossier.

– Aux yeux des recruteurs professionnels du CH. Lindström joue présentement à 70 % de son potentiel. Le club pense pouvoir l’amener au prochain niveau.

– Hughes a confirmé que Rem Pitlick avait demandé une transaction et que Mike Hoffman a quitté parce que le club ne voyait pas d’avenir pour lui en ville.

– Le DG du Tricolore a avoué qu’il ne pense pas que son club est déjà prêt à être compétitif, mais il veut laisser les choses se faire et il essaie d’être optimiste en vue de la prochaine saison.

– Il a également précisé que même si Petry aura un cap hit de 2 343 750 $ sur la masse du CH pour les deux prochaines saisons, le club ne le paiera pas autant que ça. En vrai salaire, c’est environ 1,6 M$ et 1,8 M$ qui lui seront versés lors des deux prochaines saisons.

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