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Je m'excuse, Slaf
Marc-Olivier Cook
Je m'excuse, Slaf
Crédit: Getty Images

Il y a deux semaines, j'ai vivement critiqué Juraj Slafkovsky dans un article.

J'ai mentionné qu'il ne connaissait pas le début de saison que j'espérais et j'ai aussi affirmé qu'il devait se réveiller.

Ce texte-là a été publié après le match contre les Predators de Nashville. Et aujourd'hui, je suis prêt à présenter mes excuses.

Pourquoi je veux m'excuser?

Parce que depuis ce moment-là… Slaf est non seulement utile sur la patinoire : il est l'un des meilleurs joueurs du club. Il se donne présence après présence. Il lance plus au filet (11 tirs à ses cinq derniers matchs). Il va dans les endroits payants et ça donne des résultats, comme on l'a vu hier soir. Il est encore meilleur en échec-avant parce qu'il est intense et il crée de l'espace pour ses coéquipiers sur la patinoire.

Et même si ça ne s'arrête pas seulement à ça… le Slovaque a aussi récolté quatre points, dont trois buts, à ses cinq derniers matchs.

Hier encore, il a permis au Canadien d'aller chercher le W à Vancouver en terminant le match avec un but et une mention d'aide. Slaf a vraiment été f****** bon, hier soir contre les Canucks.

Et ça fait deux semaines qu'il est vraiment f****** bon, en fait. 

Juraj Slafkovsky ne sera probablement jamais le meilleur pointeur du Canadien l'instant d'une saison. Il ne gagnera probablement jamais le trophée Hart ou Maurice-Richard… mais c'est en faisant les choses de la bonne façon sur la glace qu'il peut aider son club.

C'est exactement ce que l'on voit en ce moment de lui. Et c'est exactement ce que l'on doit voir de lui aussi : Kent Hughes et Jeff Gorton, après tout, lui ont fait comprendre que c'est de cette façon-là qu'on veut le voir jouer à Montréal.

Parce qu'au moment où Slaf décide d'utiliser ses forces sur la glace, il est facile de reconnaître son apport dans la formation montréalaise. Le Canadien va mieux quand Slafkovsky est en grande forme et c'est pour ça qu'il a été choisi au premier rang du repêchage 2022.

Le CH savait qu'il avait les outils pour devenir un joueur important à Montréal et ça se remarque quand il performe de cette façon-là. 

L'important, maintenant, c'est de le voir continuer dans cette voie-là. Il a 21 ans, il est encore en train d'apprendre certaines choses… mais il n'y a rien à reprocher dans sa game depuis deux semaines.

Et s'il continue à jouer comme ça, il n'y a personne qui va lui en vouloir à Montréal.