Ivan Demidov compare les camps de la KHL aux goulags
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Ivan Demidov n'a pas mis de temps à faire parler de lui à Montréal depuis le début du camp. Le jeune espoir russe du Canadien a frappé fort dimanche quand on lui a demandé de comparer les camps d'entraînement de la LNH et ceux de la KHL.

Dans un reportage de Nicolas Cloutier, de TVA sports, l'attaquant de 18 ans a expliqué à quel point les camps en KHL sont bien plus intenses.

« Les camps de la KHL se rapprochent plus des goulags. Tu t'entraînes sans arrêt pendant un mois. Ici, on a du patinage et du travail dans le gymnase. » – Ivan Demidov

Après cette déclaration, le numéro 93 a tenu à rectifier le tir de ses propos en apportant un nuance.

« En fait, ça se ressemble un peu, mais dans la KHL, ça dure pas mal plus longtemps » – Ivan Demidov

Ses propos rappellent que le hockey russe fonctionne selon une logique rigoureuse. Et il n'est pas le seul.

Dans le podcast Sans Restriction de Kevin Raphael, le joueur Maxime Comtois, qui joue aussi en KHL, s'était déjà exprimé sur la difficulté des camps d'entraînement en KHL.

« C'est la plus dure affaire que j'ai fait dans toute ma vie » – Maxime Comtois

Ce dernier, qui est présentement avec le Dynamo de Moscou, explique qu'il y a deux entraînements par jour, un normal suivi d'un de 45 minutes de patin sans rondelle sur une glace de vitesse…

Pas étonnant qu'il ait d'abord pensé: « je m'en vais? »

À Montréal, le climat est complètement différent. L'organisation gère les charges de travail et encadre les jeunes, tout en demandant de l'intensité lors des entraînements. Le résultat de ce type de camp est qu'un camp d'entraînement de la LNH peut sembler presque relax pour un joueur habitué à souffrir pendant un mois complet en Russie.

Pour le Canadien, ce bagage russe combiné à une attitude tournée vers le travail pourrait devenir un mélange explosif. Habitué aux camps intenses, le numéro 93 pourrait avoir plus d'énergie pour commencer la saison en force.