John Tavares, Mitch Marner, Auston Matthews et William Nylander.
Pourquoi je commence mon texte en nommant ces joueurs-là?
Parce qu'ils étaient vus comme ceux qui pouvaient ramener la Coupe Stanley à Toronto pour la première fois depuis… 1967. Mais on sait que la stratégie n'a pas fonctionné.
La stratégie en question était simple : donner de gros sous à quatre joueurs – même si ça avait un impact sur le reste de la formation – pour se donner des chances de gagner.
Mais Kyle Dubas le reconnaît aussi.
L'idée était peut-être un peu bizarre… parce qu'il fallait trouver une façon d'entourer ces gars-là comme il le fallait.
L'ancien DG des Leafs soutient qu'il ne s'agit pas de la faute du « Core Four » si les attentes n'ont pas été respectées dans la Ville-Reine.
Pour lui… l'organisation aurait dû comprendre qu'il fallait trouver d'autres solutions pour gagner – même si le plafond salarial n'a pas monté pendant quelques années en raison de la pandémie.
Et il ne veut pas pointer Matthews, Marner, Tavares et Nylander du doigt pour les insuccès constants de l'équipe (Cam & Strick Podcast) :
Clairement, Dubas reconnaît que son idée n'était peut-être pas superbe.
Mais en même temps, son plan était simple : avoir des joueurs de (grande) qualité dans son alignement pour avoir l'opportunité de gagner une Coupe Stanley.
Parce que ce n'est pas comme si Tavares, Matthews, Nylander et Marner étaient des touristes sur la patinoire…
Mais son ouverture face à tout ça est quand même intéressante dans un sens. Dubas fait aujourd'hui partie de l'organisation des Penguins, il a eu du temps afin de se demander pourquoi le tout n'a pas fonctionné à Toronto… et il ne met pas le blâme sur les joueurs qui doivent aider sur la patinoire.
De l'autre côté, probablement qu'il aurait voulu en voir plus de ces gars-là quand ça comptait vraiment.
Les quatre joueurs nommés ci-haut n'ont jamais vraiment répondu aux attentes en séries ou lorsque l'équipe devait absolument gagner et au final, c'est sûr que le sentiment doit être amer un brin.
Au moins, il sait que le tout n'a pas fonctionné… même s'il se retrouve aujourd'hui dans une situation complètement différente à Pittsburgh.