La LNH est, pour le meilleur ou pour le pire, une ligue comptable. Évidemment, le produit en est un qui est sportif, mais la réalité du plafond salarial fait en sorte qu’on ne peut ignorer cet aspect.
Ça ne fait pas le bonheur de tous, mais bon.
Et dans les dernières années, voir des équipes situées dans des marchés où le taux d’imposition est extrêmement bas connaître du succès a ramené le sujet sur la table. Après tout, une équipe de la Floride a représenté l’Est en finale de la Coupe Stanley lors des cinq dernières saisons, et une équipe comme les Predators vient d’attirer une tonne de joueurs autonomes.
Pendant ce temps, des équipes canadiennes (qui n’ont pas ces avantages) se retrouvent désavantagées à ce niveau… et c’est un problème qui a été dénoncé.
Bill Daly, qui est le bras droit de Gary Bettman, a jasé un peu de tout ça… et comme on peut le lire dans un papier de Matt Larkin (Daily Faceoff), il est conscient de la réalité des marchés canadiens, mais il ne parle pas comme quelqu’un qui veut changer la situation.
The no-state-income-tax advantage is real. The NHL players know it.
So will the NHL do anything to level the playing field?
NHL deputy commissioner Bill Daly addressed the topic and several other hot-button issues Tuesday at the Player Media Tour:https://t.co/tVdDmrkhZY
— Matt Larkin (@MLarkinHockey) September 10, 2024
C’est possiblement pour cette raison qu’un gars comme Alex Newhook entend constamment que des gars veulent venir jouer à Montréal, qui n’a pas cet avantage fiscal par rapport à la Floride.
La question, maintenant, c’est de savoir si la ligue devra éventuellement changer. L’idée d’un plafond salarial ajusté en fonction du taux d’imposition a été évoquée… mais on sent assez clairement que ce n’est pas dans les plans de la ligue.
S’il doit y avoir un ajustement, on sent que la ligue opterait pour d’autres options.
Dans tous les cas, cela dit, les propos de Daly laissent clairement croire qu’il n’y aura pas de changement à ce niveau dans l’immédiat. Ne reste plus qu’à voir si, avec les années, la ligue ressentira un besoin plus pressant de corriger le tir.