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Ilya Kovalchuk est exactement le pari que devait prendre le Canadien

Dans la NBA, les trente formations du circuit ont ignoré Carmelo Anthony pendant des mois. Suite à un échec avec les Rockets de Houston, le vétéran de 35 ans a pris plus d’un an à se retrouver un emploi, alors qu’aucune équipe ne voulait lui offrir un contrat d’essai.

Pourtant, on parle d’un joueur qui sera un jour introduit au Temple de la Renommée, et qui avait clairement encore de l’essence dans le réservoir.

Lorsqu’il a finalement signé un contrat avec les Trail Blazers de Portland, Melo s’est levé et est automatiquement devenu l’un des trois meilleurs joueurs de l’équipe. L’énergie du désespoir l’anime et le pousse à poursuivre sa carrière, peu importe ce que ça prend. Et ça fonctionne.

Lorsque mon collègue d’AlleyOop Québec Liam Houde m’a donc demandé de lui traduire en termes basketball la signature d’Ilya Kovalchuk à Montréal, la réponse a été automatique : le Canadien vient de signer Carmelo Anthony.

Il s’agissait du pari qu’il fallait prendre. Tout comme Melo, qui a cependant été ignoré pendant un an, et non un mois. Kovalchuk a adapté son jeu pour être en mesure de survivre dans une ligue plus jeune et plus rapide. Il a beaucoup à perdre et pour une équipe qui pourrait avoir de la difficulté à jouer des matchs significatifs d’ici la fin de la saison, il est exactement ce qu’il fallait injecter à la formation : un vétéran qui n’est plus l’ombre de lui-même, mais qui a un talent assez incroyable pour avoir un impact sur l’équipe.

Il n’aura rien coûté, mais le pari de Marc Bergevin fonctionne.

En quatre matchs, l’ancien gagnant du Trophée Maurice-Richard compte un but et trois passes pour une récolte de quatre points. Soyons honnêtes : sans lui, la Sainte-Flanelle signait peut-être une neuvième défaite consécutive, contre les Sénateurs.

Le but gagnant en prolongation a une signification particulière, puisqu’il montre exactement dans quelle situation un joueur de cette trempe peut être utile.

Les circonstances font en sorte que Kovy a besoin d’avoir du succès, et il s’agit d’un élément très sous-estimé au sein d’une équipe de hockey.

Puis, il ne faut pas oublier que le #17 pourrait s’avérer être un joueur de location intéressant, d’ici la date limite des transactions. Si le Canadien décide que sa valeur est assez importante pour s’en départir, tout le monde sera gagnant : Kovalchuk aura une chance de gagner la Coupe Stanley et Marc Bergevin aura littéralement fait poussé des choix au repêchage à partir de rien.

Ceux qui critiquaient cette signature ne peuvent plus vraiment le faire : le risque était inexistant, et le résultat est inattendu.

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