Il est temps que Juraj Slafkovsky se réveille
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Juraj Slafkovsky l'a dit lui-même : il est tanné des excuses.

Il veut « arrêter de parler » et commencer à performer… et ce n'est pas la première fois qu'on entend ça non plus.

Mais il est là, le maudit problème. Après cinq matchs, cette saison, le grand Slovaque ne ressemble pas à un gars qui touche 7.6 M$ par saison. Il ne ressemble pas à un gars qui veut tout faire pour son club et il ne ressemble pas à un gars qui domine sur la patinoire.

À un moment donné, les bottines doivent suivre les babines. Vous le comprendrez facilement avec l'introduction de mon texte : non, je n'aime pas le début de saison de Slaf.

Il a connu un e*** de bon match face aux Red Wings, jeudi dernier.

Mais ma question est la suivante : pourquoi on ne voit pas ce Slaf-là à tous les soirs?

Pourquoi on n'est pas en mesure de voir le Slaf impliqué et utile qu'on devrait voir plus souvent? 

Slaf est habile en protection et en récupération de rondelles. C'est ce qui peut faire la différence dans sa game et le voir impliqué dans ces facettes-là du jeu, c'est tout le temps intéressant.

Mais le Slovaque doit trouver une façon de produire aussi.

Par exemple? En avantage numérique, ça semble être plus difficile que jamais. Il tue des jeux, il n'est pas capable de compléter certaines passes pour une raison X et j'ai trouvé qu'il avait l'air en retard aussi à quelques reprises.

Il a une belle vision et ça, on le sait. Mais il a été invisible – ou presque – dans les trois dernières rencontres du club… Que ce soit en avantage numérique ou à forces égales.

Ce n'est pas ce que tu veux de la part de l'un de tes meilleurs salariés à l'attaque. Et ce n'est pas ce que tu veux de la part d'un gars qui n'arrête pas de dire qu'il doit être au top de sa game dès le premier match de la saison… Parce que ce n'est pas le cas, en ce moment.

Et à un certain point, il devra y avoir des « conséquences ». Peut-être que c'est en commençant par lui enlever son rôle important en avantage numérique que ça peut changer certaines choses…

Mais ce qui est sûr, c'est que ça ne peut pas durer éternellement non plus.