Histoire de service militaire : Arseni Radkov devrait revenir au Québec sous peu
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Hier, le journaliste Mikaël Lalancette a mis en lumière l'histoire d'Arseni Radkov. Le gardien, qui est un espoir du Canadien de Montréal et un joueur de l'Armada de Blainville-Boisbriand, se retrouve dans ce qu'on pourrait qualifier d'incertitude administrative.

À quelques jours du début de la saison de la LHJMQ, Radkov a été renvoyé en Biélorussie pour régler des problèmes de passeport et pour, semble-t-il, s'acquitter de certaines formalités liées au service militaire obligatoire de son pays.

Radkov a quitté le Québec récemment afin de régulariser son statut.

Une démarche qui, de l'extérieur, a pu alarmer certains partisans du Tricolore et de l'Armada, inquiets de savoir si son avenir au hockey nord-américain pouvait être compromis.

Heureusement, tout semble maintenant rentrer dans l'ordre. Leroux a indiqué sur X que le dossier avait été réglé et que Radkov devrait être de retour avec son équipe junior au Québec très bientôt.

Ce retour représenterait un soulagement non seulement pour l'Armada, mais aussi pour l'organisation du Canadien. Repêché au 3e tour (82e au total) lors de l'encan 2025 de la LNH, le jeune homme âgé de 18 ans fait partie des jeunes gardiens à surveiller dans le bassin d'espoirs du CH. La saison qui s'amorce devait lui permettre de poursuivre son développement dans la LHJMQ et de montrer de quel bois il se chauffe devant le filet.

La situation du service militaire n'est pas nouvelle pour les athlètes issus de la Biélorussie ou de la Russie. On se souvient du cas récent du gardien russe Ivan Fedotov. En 2022, alors qu'il s'apprêtait à rejoindre les Flyers de Philadelphie, Fedotov avait été contraint d'accomplir son service militaire.

Son cas avait retardé son arrivée en Amérique du Nord de plus d'un an.

Dans le cas de Radkov, on semble loin d'un tel scénario dramatique, mais l'exemple de Fedotov illustre bien à quel point les obligations militaires peuvent mettre des bâtons dans les roues d'une carrière d'un jeune joueur.

L'Armada pourra donc miser à nouveau sur son gardien numéro un à court terme, et Radkov pourra reprendre là où il avait laissé. Pour le Canadien, c'est une bonne nouvelle puisque l'organisation veut suivre de près son développement et s'assurer qu'il accumule de l'expérience dans les meilleures conditions possibles.

Bref, après quelques jours d'incertitude, tout indique que le jeune gardien pourra reprendre sa carrière nord-américaine sans trop de retard. Une histoire qui rappelle que, parfois, des facteurs extérieurs au hockey peuvent venir jouer les trouble-fête, mais qui, dans ce cas-ci, semble bien se terminer.