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Hextall ne voit surtout pas ses Flyers en reconstruction

Mine de rien, Ron Hextall a pris les commandes des Flyers il y a trois ans et il commence sa quatrième saison en tant que DG de la concession.

À l’aube de celle-ci, il a accordé une entrevue à Sam Carchidi, de philly.com, dans laquelle on voit à quel point l’ancien gardien de but est bien en contrôle et qu’il suit un plan bien mûri.

La première chose qui frappe, c’est que dès son arrivée, il a décidé de mettre beaucoup d’efforts à rendre compétitive…. son équipe dans la Ligue américaine. Tout ça dans le but de bien former la relève sélectionnée au repêchage, tant avec les choix des Flyers que ceux acquis des autres clubs de la LNH.

Bref, Hextall a voulu y implanter une culture gagnante axée sur le développement des joueurs, qui va rapporter ses fruits avec les Flyers. La saison dernière, pendant que ces derniers manquaient les séries, les Phantoms de Lehigh Valley, eux, ont dominé la Ligue américaine avec une saison de 101 points.

Cette culture gagnante va s’amener à Philadelphie avec les gradués de cette équipe qui vont, tranquillement, intégrer l’alignement des Flyers.

Mais ce qui frappe le plus dans les propos de Ron Hextall, c’est lorsqu’il refuse avec conviction de dire que son équipe est en reconstruction.

« Tu n’es pas en reconstruction quand tu es compétitif. Une reconstruction, pour moi, c’est quand tu es au fond et que tu repêches haut, haut haut – et, essentiellement, tu n’essaies pas tant que cela de gagner. Ce n’est pas dans notre ADN. Nous voulons gagner. Nous voulons gagner le plus de matchs possible. Nous n’irons pas dans la cave pour repêcher au premier rang quatre ou cinq ans de suite. Ce n’est pas une façon de bâtir une culture. Notre vision est d’être compétitif, de bâtir, de se rajeunir – et c’est exactement ce que nous faisons. » – Ron Hextall

Difficile de ne pas apprécier ce type de propos. Et avec les Lindblom, Patrick, Hagg et Morin qui vont rejoindre les autres jeunes tels que Gostisbehere, Konecny et Provorov, le DG des Flyers a, en y pensant bien, raison d’être emballé par le futur de son équipe.

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