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Guy Boucher croit que le Canadien est à deux joueurs de redevenir compétitif

On dirait qu’on a tellement entendu parler d’une possible reconstruction chez le Canadien que c’est devenu l’option la plus probable. Bien des gens se sont faits à l’idée que c’est ce qui attendra la Flanelle.

Mais Guy Boucher n’est pas de ces gens-là. En fait, à ses yeux, reconstruire en sortant tous les contrats chez le Canadien n’est pas la solution.

Comme il l’a mentionné à « On jase », il ne croit pas que les reconstructions soient la solution idéale pour le CH, mais aussi en général. Il ne semble pas être un fan d’échanger des joueurs pour espérer avoir un retour qui apportera la même chose que le gars en place dans quelques années puisqu’il faut bâtir par bien plus que le repêchage.

Mais surtout, chez le CH, il croit que le club est dans une position différente si on compare l’état des faits à la vision populaire.

D’abord, selon lui, le fait que le CH ait de nombreux gros contrats, ça n’aide pas du tout la cause du club. Ce sera difficile à échanger et il croit que le CH, par la force des choses, en gardera plusieurs.

Et avec ce groupe-là, qui s’est rendu en finale de la Coupe Stanley en 2021, Boucher croit qu’il y a quelque chose à faire.

Voilà pourquoi, quand l’analyste regarde ça, il se dit que le Canadien est à deux joueurs de passer au prochain niveau.

Selon lui, un club doit passer par ses gardiens et ça tombe bien puisqu’il aime le duo composé de Carey Price et de Jake Allen.

Par la suite, le Canadien a besoin d’un bon top-4 et des gars comme Ben Chiarot, Joel Edmundson et Jeff Petry ont démontré être en mesure de bien jouer sur un top-4 de la LNH. Au lieu d’échanger Chiarot, il le garderait donc en plus d’ajouter un bon défenseur droitier.

Est-ce que Kris Letang serait parfait pour le rôle? Certainement.

Chez les attaquants, le problème est clair : il y a un besoin au centre. Boucher veut voir un vrai centre de premier plan en ville pour épauler Nick Suzuki. Il affirme que tu as beau avoir de bons ailiers en place, il faut quand même un centre pour les faire produire.

Donc on résume : un défenseur droitier top-4 et un joueur de centre d’impact et le CH est en voiture, selon Guy Boucher.

Ce dernier affirme que non, ce ne serait pas facile à aller chercher, mais que personne n’a dit que ce le serait. Aller chercher des gars, c’est dur, mais si les bons hommes sont en place sur la glace, cela laisserait le temps aux jeunes de se développer.

C’est donc dire que les absences de Shea Weber, Price et Edmundson frappent plus fort que certains ne le croient et que le départ d’un Phillip Danault aussi, si on lit entre les lignes des propos de l’analyste. Vous êtes d’accord ou pas?

Sur papier, il a raison. Mais dans les faits, il faut tenir compte de la masse salariale.

Si on tient compte de tous les contrats du CH en vue de l’an prochain, le CH aura une masse salariale projetée de plus de 85 M$ pour 22-23, selon Cap Friendly. Cela inclut Shea Weber, dont on peut soustraire le contrat, mais cela ne comprend pas tous les agents libres (avec ou sans restriction).

Comment penser que le CH pourra ajouter les contrats de Ben Chiarot, d’un défenseur à la Kris Letang et d’un centre d’impact? Il est là, le problème : les gros contrats dont parlent Boucher bloquent le chemin.

C’est la raison pour laquelle non, le CH n’a pas le choix de reconstruire. Dans un monde où le plafond salarial ne montera pas, c’est une fatalité.

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