betgrw

Geoff Molson n’est pas prêt à prolonger le contrat de Marc Bergevin maintenant

Les 12 derniers mois de travail de Marc Bergevin ont fait couler énormément d’encre. Après tout, le principal intéressé a vu les amateurs attendre des résultats après avoir lancé un « reset » et avoir convaincu Geoff Molson de lui laisser les clés de l’organisation.

Au début, ça se passait mal. Le club a connu une saison de misère… mais ce sentiment s’est rapidement dissipé en marge des belles séries du club et de la saison morte de feu de la part de Bergevin. Présentement, sa cote de popularité est assez intéressante.

La question se pose donc pour celui qui est à deux ans de voir son contrat prendre fin : a-t-il sauvé son poste?

C’est une énorme question, dans les faits. On peut tout d’abord se questionner à savoir s’il veut vraiment rester en poste puisque nous avons des informations qui nous forcent à penser qu’il ne veut pas forcément garder ce poste pour longtemps encore.

Est-ce que c’est ce qui explique pourquoi le proprio du CH a avoué ne pas encore avoir négocié avec son homme de confiance en vue d’un nouveau contrat? Peut-être, oui.

Il ne peut pas avouer publiquement que Bergevin est peut-être sur la fin.

Molson a affirmé qu’il ne ressentait pas tout de suite le besoin de négocier avec Bergevin deux ans avant la fin de son entente. C’est ce qu’il a affirmé à Sportsnet dans une entrevue rapportée par l’Agence QMI.

Molson a avoué que ce n’était pas commun de prolonger une entente deux ans avant son échéance, mais c’est ce qu’il avait fait en 2015, soit deux ans avant l’échéance du premier contrat de Marc Bergevin.

Il s’est dit derrière son DG, mais a aussi avoué que deux ans, c’est long.

Je crois fermement que j’ai un très bon directeur général, donc je ne suis pas trop préoccupé par une prolongation de contrat. – Geoff Molson

Évidemment, il y a aussi la gestion publique des attentes qui entre en ligne de compte. Le DG du CH est pas mal all-in – même s’il n’aime pas le terme – et il est logique d’attendre de voir les résultats du club avant de prendre une décision.

Imaginez si le Canadien ratait les séries et que le DG avait un contrat blindé. Qu’on le veuille ou non, ça crierait.

Parce que oui, faire les séries, c’est (vraiment) le minimum en 2020.

La suite des choses sera intéressante. Le stress sera vraiment dans le tapis pour Marc Bergevin en cette saison déjà stressante d’avance en lien avec la COVID-19.

En lui souhaitant que son club évite l’infirmerie et que les gars répondent. Il en aura besoin plus que jamais.

PLUS DE NOUVELLES